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BUTS DE L'HUMANITE ET SORTING CEREBRAL
Grigori Tomski Académie internationale CONCORDE g.tomski@gmail. com
La qualité de la vie peut être utilisée comme catégorie de base pour l'analyse des phénomènes et processus sociaux, car son amélioration est l'objectif principal du développement de la société humaine. Pour que l'humanité maintienne et améliore sa qualité de la vie, il est nécessaire de se concentrer sur l'analyse et la solution des problèmes communs, de ne pas permettre le gaspillage de ressources précieuses pour les dépenses militaires et d'autres objectifs incompatibles avec l'amélioration de cette qualité.
A l'heure actuelle, les idées du professeur Sergey Savelyev sur le sorting cérébral conscient à l'aide de tomographes améliorés à cet effet, afin d'essayer de fournir à chaque personne une activité idéale pour résoudre ses problèmes instinctifs, sociaux et créatifs. Dans ce but, il analyse le processus étonnant mais lent d'émergence et de développement du cerveau humain à la suite d'un tri cérébral spontané et le danger de la non-ingérence dans ce processus pour la qualité de vie atteinte par l'humanité. Afin de ne pas déformer les pensées de Saveliev lors de la présentation de nos commentaires sur l'idée du sorting cérébral et des problèmes connexes, en formulant et en expliquant notre position sur ces questions intéressantes et importantes, nous préférons donner des citations détaillées de ses travaux et déclarations.
Les idées sur le sorting mathématique sont décrites, en particulier le Système de détection précoce et infaillible, développé pendant de nombreuses années. La dernière section traite du rôle du sorting cérébral dans l'amélioration de la qualité de la vie humaine.
Mots clés : qualité de la vie, but principal de la société humaine, environnements catastrophiquement instables, Alexandre Kononov, guerre, problèmes généraux de l'humanité, génies et talents, involution cérébrale, homopadisation, problèmes de tri cérébral, Savelyev, sorting cérébral organisé, sorting mathématique, système de détection précoce et infaillible des talents mathématiques, le rôle du sorting dans l'amélioration de la qualité de la vie.
BUTS DE L'HUMANITÉ
La catégorie de base pour l'analyse des phénomènes et des processus sociaux est le concept de qualité de la vie [1-5].
Le principal objectif du développement de la société humaine
Pour évaluer la qualité de la vie il faut tenir compte de plusieurs paramètres, en particulier :
- la richesse immatérielle ;
- le bien-être économique ;
- la qualité de l'environnement ;
- l'état de santé et l'espérance de vie ;
- la qualité de la vie sociale ;
- la stabilité politique ;
- le niveau de sécurité, etc.
La richesse immatérielle comprend aussi le savoir-faire et le savoir-vivre personnels, la créativité, etc. On peut transmettre le savoir-faire à ceux qui en ont besoin.
Il existe un consensus assez large sur le fait que l'amélioration de la qualité de la vie est l'objectif principal du développement de la société humaine [2, 3].
A titre d'exemple, nous allons donner l'argumentation développée par l'économiste et homme politique Mikhaïl Krotov dans la chapitre L'amélioration la qualité de la vie comme l'objectif ultime de la modernisation de son livre [4].
« En résumant l'analyse des principales directions de l'amélioration du bien-être, notons les principaux paramètres du système d'indicateurs de sa qualité :
1. Le PIB par habitant, reflétant la production de biens et services socialement nécessaires ...
2. La production et la consommation de produits alimentaires de base conformément à des normes raisonnables ...
3. La garantie de la haute qualité des biens et des services sur le marché national, de la compétitivité des produits nationaux, leur conformité au niveau mondial.
4. La réalisation de normes sociales de logement, de services de santé, de culture, de transports, de communications, etc., différenciées par régions et garanties par la loi ...
5. Le niveau garanti du salaire minimum, des pensions, des prestations, correspondant au nouveau niveau de subsistance, en tenant compte des coûts de logement et des services collectifs, du logement locatif, de l'éducation des enfants.
6. La réalisation d'un nouveau niveau d'éducation, de qualification, d'information et d'activité innovante des citoyens ...
7. La garantie du niveau requis de qualité de l'environnement ...
8. La santé de la population ...
9. Les soins aux enfants et aux mères.
10. La culture et l'éducation physique.
11. La sécurité publique ...
12. Les activités anti-corruption ...
13. La qualité du système politique ... »
Ces groupes d'indicateurs correspondent aux composantes suivantes de notre définition de qualité de la vie :
- le niveau de bien-être économique est estimé par les indicateurs 1 à 5;
- les indicateurs 4, 7 reflètent la qualité de l'environnement humain.
- l'état de santé correspond aux indicateurs 8, 9, 10;
- le niveau de sécurité est reflété dans les indicateurs 11-13;
- les indicateurs 6 et 10 sont pertinents pour l'évaluation de la richesse immatérielle d'une personne.
L'amélioration de la qualité de la vie est proclamée l'objectif principal du développement social :
« Bien entendu, les indicateurs de la qualité de la vie que nous citons ne couvrent pas tous les aspects de la croissance du bien-être et peuvent être précisés de manière significative. Cependant, ils démontrent l'ampleur et la complexité de la réalisation de l'objectif principal du développement social dans le contexte de la modernisation. » ([4], p. 99).
L'économiste et homme d'État Orazaly Sabden exprime la même idée dans sa monographie sur l'économie de l'innovation en ces termes :
« La tâche principale du développement moderne est d'augmenter le niveau et la qualité de la vie sur la base de la justice sociale. » ([5], p. 205)
De nombreux auteurs utilisent la formule suivante: L'amélioration du niveau et de la qualité de la vie de la population est une direction stratégique (ou une priorité) du développement d'un pays (d'unEtat, d'une société).
Notons qu'en 2016 l'OCDE a mis en place une nouvelle version de son indicateur mesurant la qualité de vie composé de 11 critères :
Logement: taux de propriétaires, nombre de pièces par personne, qualité et nombre des logements sociaux.
Revenu: revenu disponible par habitant, patrimoine financier des ménages...
Emploi: taux de chômage, durée du chômage...
Liens sociaux: capacité à trouver un soutien psychologique (proches, associations, organismes, etc.), risques d'isolement en cas de coup dur...
Education: niveau d'étude, pourcentage de la population ayant atteint le secondaire, taux d'alphabétisation...
Environnement: niveau de pollution de l'air, qualité de l'eau, normes et préoccupations environnementales, émissions polluantes...
Engagement civique: confiance des citoyens dans leurs institutions, taux de participation électorale, transparence auprès de la population, consultation sur l'élaboration des lois...
Santé: espérance de vie, taux d'obésité, tabagisme...
Satisfaction de la population: qualité de vie perçue par la population, taux d'expériences positives ressenties...
Sécurité: taux d'homicides, taux d'agression...
Equilibre travail-vie: nombre d'heures passées au travail et nombre d'heures passées aux activités personnelles, taux d'emploi des mères de famille...
La guerre et la qualité de vie
La guerre moderne, même sans l'utilisation de tous les types d'armes, porte atteinte à toutes les composantes de la qualité de vie de la quasi-totalité de la population des pays en conflit, mais cela n'a pas été le cas à tout moment, et pendant longtemps la guerre a été considérée comme un occupation noble et profitable en cas de victoire.
Commentons des extraits de l'article d'Alexande Voin Le mécanisme de la guerre
[6]:
« Fondamentalement, ce mécanisme est aussi simple qu'une tomate et aussi ancien que le monde. Il peut être exprimé par le commandement biblique tordu à l'envers. A savoir : «Frappez votre prochain, car il vous frappera.» Certains ajoutent : «Essayez aussi de frapper celui qui est éloigné, car il se rapprochera et vous frappera.» Malgré son antiquité, ce mécanisme peut encore fonctionner sous sa forme originale parmi les tribus primitives quelque part en Afrique ou dans les régions sauvages de l'Amazonie... Et sous une forme voilée, saupoudrée de discours sur l'humanisme, la justice, la paix, les droits de l'homme et autres acquisitions (entre guillemets et sans) de la civilisation moderne, elle opère toujours. »
En termes de catégorie de qualité de la vie, ce motif de déclenchement de la guerre est associé à la volonté d'améliorer le niveau de sécurité, ce qui était important dans une période de faible circulation de l'information, d'absence ou de sous-développement du droit international.
Continuons à citer Alexandre Voin :
« Bien sûr, la peur que si nous ne les aurons pas, alors ils nous auront, n'est pas le seul motif des guerres dans l'histoire. Il y avait toujours, et il y a aujourd'hui, par exemple, le motif «Ne devrait-on pas les «éplucher ?». C'est-à-dire, ne devrions-nous pas les piller et profiter à leurs dépens, leur prendre tout ce que nous pouvons ou leur
imposer un tribut. Ou, ce qui est plus proche du présent, leur imposer par la force des termes de l'échange défavorables. »
C'est un désir d'améliorer le niveau de bien-être matériel par une guerre victorieuse.
Les deux motifs cités sont les principaux. Certains autres motifs peuvent être associés à l'instinct de dominance et aux formes archaïques connexes de satisfaction de la vie :
« En plus, il y a aussi des autres motifs de guerre. Nous savons par l'histoire qu'il y a eu des guerres de religion. «Ces bâtards prient un mauvais dieu. Nous devons convertir ces infidèles à notre foi correcte. C'est ce que notre dieu nous a dit de faire. Et comme ils n'écoutent pas bien nos missionnaires, nous devons les vaincre, puis faire travailler leur cerveau au maximum. Malgré tous les progrès vantés de l'humanité, ce motif existe à ce jour, comme en témoignent ISIS, Humeinisme, des événements relativement récents en Ulster. »
Les motifs idéologiques des guerres peuvent être directement ou indirectement liés au désir d'améliorer le niveau de sécurité ou à une certaine augmentation du niveau de bien-être matériel, ainsi qu'à la satisfaction de la vie, dont Alexandre Voin écrit dans les termes suivants :
« Le motif idéologique est encore plus répandu aujourd'hui : fascisme contre communisme, démocratie libérale contre dictature, etc. «Nous ne pouvons pas tolérer qu'un dictateur sanglant opprime le peuple de son pays ces jours-ci. Notre devoir est d'aider le peuple de ce pays à renverser le dictateur. Comment aider est clair.
Très souvent, ces motivations sont liées. «Nous aiderons le peuple de ce pays à se libérer du dictateur, et en même temps nous aurons accès aux riches gisements de pétrole de ce pays». »
La guerre cause des dommages considérables à l'état de santé de la population des pays belligérants, et la guerre moderne entraîne la mort d'un grand nombre de militaires et de civils et peut dégrader la qualité de l'environnement dans une partie importante de la planète.
Par conséquent, en 1946, le Tribunal militaire international a statué que les crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité sont les «crimes internationaux les plus graves» [7].
L'inquiètude pour la baisse de la qualité de sa vie accompagne toujours un être humain, et ce que l'on appelle l'angoisse eschatologique lui est inhérent dans n'importe quelle culture; une personne sent sa mortalité et éprouvant inrvitablement des sentiments eschatologiques. Une telle angoisse entrave souvent le maintien de l'équilibre de la paix intérieure, elle est l'un des facteurs réduisant la qualité de la vie ([8], p. 31).
Nous soulignons que c'est l'angoisse eschatologique devant la possibilité d'une nouvelle guerre mondiale qui a motivé la création de l'UNESCO [2]. La recherche de mécanismes permettant de maintenir une paix durable et de réorienter d'énormes
dépenses militaires à des fins pacifiques est l'une des tâches communes les plus
importantes de l'humanité.
Sur les problèmes globaux
Alexandre Kononov note la jeunesse et le caractère déraisonnable de la civilisation humaine :
« À l'échelle de l'Univers, c'est l'enfance. L'homme en bas âge est vulnérable. L'enfant n'est pas encore adapté à l'environnement, est exposé à une quantité d'infections, de maladies. Ainsi est notre civilisation. Nous n'avons pas encore appris à faire face à de nombreux facteurs, mais nous nous développons, nous commençons progressivement à marcher, nous quittons notre berceau pour l'Espace. Mais nous avons beaucoup de maladies «infantiles», y compris les guerrers, le génocide. Nous avons besoin d'un développement intégré de la civilisation. Nous approchons du moment où une puissante industrie d'expansion spatiale sera créée, ce qui nécessitera beaucoup du monde et de nouvelles approches ... L'Humanité est vouée à accomplir une très grande mission : faire vivre l'Univers, ces espaces bouleversés par les catastrophes ; rendre les confortables, sûrs, remplir de la vie. La vie raisonnable n'existe à notre connaissance que sur une seule planète. Notre tâche est de la propager et de la protéger de sa destruction. » ( https://vladnews.ru/2017-10-25/119512/ futurologzemlya)
Kononov souligne que «rien n'unit plus les gens qu'un ennemi commun» et écrit :
« Le développement de notre civilisation ne résulte que des circonstances favorables et l'homme doit son existence à une incroyable succession de coups de chance. Et personne ne peut dire combien de temps ça se continuera. La civilisation ne peut pas se permettre de poursuivre son existence insouciante et irresponsable car l'Humanité se trouve souvent au bord de l'autodestruction.
L'existence de la civilisation dans l'environnement catastrophique-ment instable pose le problème de son indestructibilité.
La responsabilité civilisationnelle, cultivée depuis l'enfance, devrait être une composante essentielle de la culture générale et devrait aider à surmonter les rudiments barbares auto-destructrices et égocentriques dans la civilisation humaine.» ([9], p. 4)
Aujourd'hui, l'existence de nombreux dangers globaux est reconnue. Pour que l'humanité puisse maintenir et améliorer la qualité de vie atteinte, il est nécessaire d'être bien préparé pour repousser d'éventuelles menaces globales sur la Terre.
Par exemple, dans un article [10] du vulgarisateur scientifique Artem Luchko, certains d'entre eux sont répertoriés : les tempêtes solaires, les supervolcans, une pandémie mondiale, l'épuisement des ressources, l'holocauste nucléaire et d'autres moins conscients, notamment :
« Ignorance et bêtise. La menace la plus sous-estimée pour toute société est l'ignorance combinée à la passivité et à la paresse. Ces deux types d'ignorance sont alimentés par les médias - les principaux outils des politiciens et des grandes
entreprises ... La jeune génération, profitant du système qui a été construit par leurs ancêtres, oublie progressivement comment et pourquoi ce système a été construit. En fin de compte, les personnes incompétentes accèdent au pouvoir avec le soutien de la majorité, mettant ainsi en péril les fondements du système lui-même. »
Par conséquent, le problème d'une sélection équitable de personnes capables d'activités sérieuses scientifiques, technologiques et de gestion est la tâche commune la plus importante de l'humanité.
PROBLÈMES DE SORTING CÉRÉBRAL
Passons à l'analyse des idées du professeur Sergey Saveliev, spécialiste de la biologie du cerveau, sur le sorting cérébral et les sujets connexes [11].
Les idées de Savelyev sur le sorting cérébral organisé
Saveliev estime que :
- Le comportement humain est formé de deux composantes. L'un d'eux est une forme instinctive-hormonale d'organisation du comportement et nous l'avons hérité des animaux. Ce sont trois actions simples : l'alimentation, la reproduction et la domination, qui se cachent du fait de la socialisation derrière toutes sortes de conventions et de lois. La deuxième partie est une forme de comportement socialement développée, dont le cortex cérébral est responsable et qui prédétermine l'activité rationnelle.
- Un génie, en plus du système limbique (hérité des singes) et du néocortex (chargé des activités rationnelles), possède un ensemble de centres qui déterminent ses capacités. Par exemple, pour qu'il soit un bon artiste, les centres associés à la perception visuelle (dont il y en a au moins 5) doivent être 3 à 5 de plus que les mêmes structures chez les autres personnes. Il s'avère qu'en plus des structures limbique (instinctive et hormonale) et rationnelle-sociale (inculquée avec l'âge, avec les parents et l'éducation), une troisième surgit également à l'intérieur du cerveau, qui détermine ses brillantes capacités.
- Une société conservatrice révèle tôt et détruit les génies. Ce tri cérébral négatif a conduit au rétrécissement du cerveau au cours des dernières centaines de milliers d'années. La société n'aime ni les génies ni les talents - elle a besoin de stabilité.
- Actuellement, il n'y a pas de critères objectifs pour la sélection sûre de personnes intelligentes et douées, car tout est imité. Et cette imitation ne permet pas de les distinguer des imbéciles.
- Le cerveau consomme un quart de toute l'énergie dépensée par une personne au moment de son activité intense et 30% d'oxygène. Il consomme une si grande partie de l'énergie que le corps est obligé d'économiser. Pour le cerveau, l'essentiel est la minimisation des efforts mentaux. Par conséquent, il préfère l'imitation, le vol des
idées et des solutions des autres. La réflexion ne vient qu'en dernier lieu, car il veut toujours s'éteindre rapidement et se reposer.
- Saveliev propose de passer à un sorting cérébral organisé en développant des méthodes objectives de sélection en fonction de la structure du cerveau, afin que chacun puisse exercer le métier auquel il est le mieux adapté. À cette fin, l'analyse de l'organisation structurelle du cerveau à l'aide de la tomographie à haute résolution serait appropriée.
Citons d'abord un éclaircissement sur le rôle du système limbique du livre de Saveliev sur le sorting cérébral, dans lequel il exprime ses idées avec humour et sa franchise inhérente :
« Rappelons que notre conscience a une double nature. Un composant est une propriété humaine précieuse pour prendre des décisions conscientes, mener une vie sociale et même parfois penser à des choses importantes. Cette activité non rentable est engagée dans le cortex cérébral, couvert de sillons et de circonvolutions. Le contrepoids à la gestion de ces activités sans valeur est constitué par le système limbique, que nous avons hérité des primates. Il comprend les structures cérébrales qui déterminent les formes de comportement instinctif-hormonal. Inutile de dire que la composante limbique est la source préférée et unique de prise de décision pour la plupart des gens. Dans une telle situation, le cortex cérébral assume une position subordonnée et il est utilisé comme un lieu de stockage d'expérience personnelle intuitive et une bibliothèque de référence.
L'image finale de l'activité cérébrale d'un profane d'âge moyen, torturé par la vie, ressemble à ceci. Subordonnant sa vie aux objectifs du système limbique, il utilise un ensemble d'instincts sociaux qui sont la principale garantie du transfert du génome à la génération suivante. Les connaissances, les compétences et l'expérience personnelle jouent un rôle de soutien dans la mise en œuvre de cette tâche principale. L'activité raisonnable autorisée dans la communauté est minime et la créativité est toujours subtilement punie. » ([11], 3. Fantasmes de la réalité / Фантазии реальности).
De manière frappante, selon des critères neurologiques, les différences entre les personnes dépassent la variabilité entre les espèces :
« La beauté personnelle des sillons et des circonvolutions n'est que le côté esthétique de l'individualité du cerveau. À l'intérieur se cachent d'incroyables caractéristiques qualitatives et quantitatives de la structure. Les différences individuelles maximales dans les champs et sous-champs du cortex hémisphérique, prouvées sur le matériel d'autopsie, sont de 4131% et dans les structures sous-corticales - 369%. De plus, les sous-champs des lobes frontal et pariétal peuvent être présents chez une personne et absents chez une autre. Ces différences, selon de critères neurologiques, dépassent de loin la variabilité connue entre les espèces différentes. [12]. » ([11], 1. Liberté du cerveau / Свобода мозга).
« Dans le cerveau humain, il existe environ 50 champs principaux du cortex et 200 noyaux sous-corticaux, et le nombre de neurones dans les mêmes structures de
différentes personnes peut varier de 1,5 à 8 fois. Il est bien clair que le nombre de variantes d'organisation individuelle est énorme, et il est presque impossible de trouver les propriétaires du même cerveau parmi 7 milliards.
La plupart des champs du cortex hémisphérique sont divisés en sous-champs, qui sont la principale source d'unicité personnelle ...
La situation est encore aggravée par des différences au niveau de la structure cellulaire du cortex cérébral. Par exemple, les gens peuvent différer dans le type général de structure du cortex. Cela signifie que chez une personne, le cortex peut être constitué de cellules petites ou plus grandes. Ces différences sont complétées par la variabilité de modification de la croûte au sein d'un champ ou d'un sous-champ, ainsi que par la netteté des zones de transition entre les champs. De plus, il existe une variabilité individuelle de l'épaisseur du cortex cérébral. » ([11], 2. Sélectivité du sorting /Избирательность отбора).
Dans la Préface du livre [11], Saveliev écrit sur les buts du sorting cérébral organisé qu'il propose dans les termes suivants :
« Seule une analyse globale systématique de l'organisation structurelle du cerveau permettra à chacun de trouver l'occupation idéale. Ce n'est que lorsque le travail est aussi désirable pour une personne que la nourriture et la reproduction, et aimé comme un passe-temps secret, que l'on peut s'attendre à des exploits intellectuels. Pour ce faire, il vous suffit de choisir un bon cerveau pour une bonne chose. Une fois dans un environnement approprié, une personne peut devenir très heureuse. Si le cerveau dans son organisation correspond exactement au travail effectué, alors il le fera mieux et plus vite que n'importe qui d'autre, en dépensant un minimum d'effort. Cela signifie que le propriétaire d'un tel appareil rationnel collectera un maximum de stimulants internes qui favorisent l'économie d'énergie cérébrale.
Faisant quelque chose de mieux que les autres, un cerveau reçoit un renforcement instinctif de son exclusivité, et son propriétaire accroît sa dominance. Il est probable qu'un travail brillant puisse apporter un résultat matériel digne. En présence d'une demande totale, d'une richesse matérielle et d'une domination reconnue, reproduire son propre genre ne sera pas difficile. Cette activité peut être rendue particulièrement agréable si on choisisse son partenaire en fonction de la similitude de l'organisation du cerveau...
Par conséquent, le sorting cérébral conscient peut apaiser les préoccupations humaines instinctives, sociales et créatives sous-jacentes. Dans le même temps, le type d'activité est absolument sans importance, car le plaisir de la créativité sera toujours maximal lorsque la prédisposition structurelle et le travail coïncident. Une petite action bien faite et une grande découverte, c'est la même chose pour le cerveau. Seul le monde extérieur distingue l'ampleur de ce qui a été fait, et le cerveau libéré tentera de jouir d'une oisiveté exquise. »
Sur le tri cérébral spontané
Sergey Saveliev explique que les conditions suivantes étaient nécessaires à l'évolution de la conscience :
« Premièrement, le cerveau des hominines doit avoir une énorme variabilité qui façonne un comportement individuel...
Deuxièmement, les hominidés doivent mener une vie sociale développée. Cela implique une existence collective bâtie sur le maintien forcé d'un faible niveau d'agressivité, l'échange de nourriture et la compétition sexuelle non létale ...
Troisièmement, l'évolution cérébrale rapide et autonome présuppose une sélection artificielle sophistiquée pour les formes de comportement les plus demandées. Cela signifie que les formes de relations les plus favorables pour la population et les caractéristiques individuelles correspondantes doivent être encouragées par des fruits reproductifs abondants ... » ([11], 10. Metteur en scène général / Всемирный режиссер).
Cependant, la croissance de la masse cérébrale s'est arrêtée après la stabilisation des formes d'existence collective et, de manière surprenante, le processus inverse d'involution cérébrale a commencé :
« L'événement le plus évident et le plus visible a été la perte de masse cérébrale chez les Européens éclairés. Si au moment de l'apparition de nos ancêtres immédiats et des Niandertaliens, la masse cérébrale moyenne dépassait 1500 g, maintenant ce chiffre est tombé à 1300 g. Ayant perdu plus de 200 g de tissu nerveux du cerveau, nous en avons perdu une dizaine de milliards de neurones, ainsi notre abêtissement corresponde à la taille du cerveau du chimpanzé bonobo. Cela signifie que dans la communauté des hominades, il n'y a pas de sélection positive, mais négative ...
Une diminution générale de la masse cérébrale réduit toujours la variabilité individuelle et la probabilité d'apparition des personnalités brillantes et extraordinaires. Ainsi, le potentiel créatif de l'humanité diminue et le conformisme social grandit. La cohésion d'hominidés bornés et stupides dans une communauté partageant les mêmes idées est un rêve pour les dirigeants des pays, mais cela ne promet rien de bon à l'humanité. » ([11], 11. Conscience de l'évolution / Осознание эволюции).
Savelyev considère les cultes religieux comme l'une des principales formes d'évitement de l'activité rationnelle :
« L''attractivité des cultes réside dans la régulation du comportement, qui permet au cerveau non pas de penser, mais de suivre un ensemble de règles simples...
Toute religion parasite finalement sur le développement de ses propres instincts sociaux, qui sont présentés comme la seule base correcte du comportement. En faisant assimiler les instincts religieux hérités de manière extragénomique, on peut obtenir des résultats étonnants et incroyables. Une personne profondément religieuse est fermement convaincue qu'elle est libre. Cela est vrai à sa manière, puisqu'elle est exempte de dépenses excessives d'énergie pour l'entretien de son propre cerveau. Des
économies sont réalisées en refusant à la fois la réflexion consciente sur les actions quotidiennes et en copiant des modèles tout faits de relations avec le monde extérieur. Un croyant se débarrasse avec succès de la responsabilité de prendre des décisions, économise sur les coûts énergétiques du cerveau et nage sans réfléchir dans une mer confortable d'illusions théologiques. » ([11], 10. Metteur en scène général / Всемирный режиссер).
En effet, la vision religieuse du monde est souvent dogmatique dans sa forme classique et contradit avec une vision du monde rationnelle. Nous pensons au contraire que les religions rationnelles nouvelles ou modernisées doivent être compatibles avec la vision scientifique du monde, doivent contribuer au développement de la créativité et à la diffusion de la culture scientifique. Ils doivent unir les gens, les impliquer dans la participation à des actions communes contribuant à améliorer la qualité de leur vie. À cet égard, nous notons que la base du tangrisme (tengrisme) rationnel moderne, décrite dans nos travaux, est compatible avec la vision du monde de la plupart des gens de bonne volonté [13].
Citons maintenant un extrait d'une interview avec Saveliev sur les processus modernes :
« Déjà, l'intelligence humaine est extériorisée ... en fait, la situation est très mauvaise. Tous les ordinateurs, tous les systèmes sont distants. Par exemple, l'iPad, l'iPhone. J'appelle ces gens des homopads. Leur intelligence est là ... Quand ils doivent répondre à une question, ils choisissent leurs reponses à partir de là. Autrement dit, ils, en fait, leur intelligence est dans cet objet ...
En effet, l'homopadisation est un tel processus de l'extériorisation de l'intelligence. Autrement dit, qu'obtenons-nous à la sortie ? Des babouins absolument contrôlés qui peuvent bien se reproduire, bien manger, bien s'habiller, surtout avec un mode de vie saine il existe toujours un sport pour renforcer leur santé, mais il n'y a pas d'intelligence là-bas. C'est très bénéfique en termes d'évolution de l'humanité. On met quelque chose dans cet iPad et il le fera, car il n'a pas son propre cerveau pensant ...
Le fait est que le cerveau humain n'a jamais voulu travailler, ne veut pas et ne voudra pas, car l'échange énergetique du cerveau humain est conservateur. Notre cerveau consomme 25% de toute l'énergie si nous sommes activement engagés dans quelque chose, et 9% de l'énergie, si nous ne faisons rien, regardons la télévision ou nous branchons sur notre iPad ... Le résultat : notre merveilleux cerveau essaie toujours d'économiser sa consommation. Autrement dit, si on ne peut pas travailler, alors on ne travaille pas. Et cela a des mécanismes internes très intéressants. Savez-vous ce qui est produit en réponse à ce que vous ne pensez pas, mais cherchez des réponses, trouvez-le rapidement dans votre iPad ? Des opioïdes, des cannabinoïdes, de l'ocytocine et des endorphines sont produits .
C'est la toxicomanie, mais dans ce cas elle n'est pas exogène. Et cette méthode est utilisée depuis des milliers d'années par une variété de religions, faisant exactement la même chose, offrant des algorithmes prêts à l'emploi pour n'importe quel comportement. Résultat : conflits militaires sans fin, meurtres, massacres.. » (Écho de
Moscou / Эхо Москвы, 2.08.2018 / https://echo.msk.ru/programs/assembly/2234936-echo/)
Cette conclusion alarmante souligne l'importance d'augmenter le nombre et la solidarité des personnes de bonne volonté qui reçoivent satisfaction d'une participation réussie au développement de la science et de l'éducation et qui sont capables de participer à la canalisation positive des processus décrits [2, 3, 13].
Une technologie suggérée du sorting
Pour mettre en œuvre son projet du sorting cérébral, visant à améliorer la qualité de vie des participants, Sergey Saveliev suggère :
« La résolution spatiale d'un tomographe 3D utilisé devrait être d'environ 1 ^m (taille de voxel) avec une durée d'acquisition cérébrale ne dépassant pas 6 heures. La puissance de calcul du système devrait permettre de calculer la localisation d'environ 100 milliards de neurones dans le cerveau humain. La solution à ce problème n'est pas loin...
En parallèle, il est nécessaire d'accumuler des informations sur la structure du cerveau de diverses personnes. Pour ce faire, il est nécessaire de créer une structure spécialisée pour le traitement histologique de personnes ayant une biographie connue, des capacités originales ou sans elles ... La précision de l'analyse in vivo augmentera de façon exponentielle avec l'augmentation du nombre des variantes examinées de la structure cérébrale. Le résultat de ce travail sera la possibilité d'une évaluation objective des capacités de chacun. » ([11], 11. Conscience de l'évolution / Осознание эволюции).
Cette proposition suscite de vives discussions. Donnons, par exemple, un extrait du texte de Vyacheslav Laptin Questions au professeur Saveliev (https://proza. ru/2020/01/26/484) :
« Quelle dose de rayonnement X doit être absorbée par le cerveau lors d'une tomographie à rayons X avec une résolution d'un micron cube ? Combien de quanta de rayons X seront absorbés en moyenne pour chaque micron cube de tissu cérébral ? Le cerveau ne sera-t-il pas détruit ? »
Sergey Saveliev conclut son livre sur le sorting cérébral par les mots suivants :
« J'espère que les données sur d'héritage des fondements structurels du comportement s'accumuleront progressivement. Ces informations feront sortir définitivement notre évolution du champ d'action des processus biologiques. En fin de compte, nous pourrons nous engager dans le rêve fantastique de l'humanité - la sélection des propriétaires du cerveau de structures données.
Les événements dans un avenir lointain sont difficiles à prévoir. Néanmoins, il devient déjà évident que l'arrêt des processus évolutifs incontrôlés est le moyen le plus indolore d'arrêter l'involution invisible du cerveau et l'autodestruction de l'humanité. » ([11], Conséquences de la sélection / Последствия отбора).
Remarques
Nous considérons que le projet de sorting cérébral de Saveliev est l'un des projets scientifiques les plus importants pour l'amélioration globale de la qualité
de la vie des personnes, qui sera tôt ou tard entièrement ou partiellement mis en œuvre. Pour la mise en œuvre de tels projets d'importance universelle, il serait crucial d'arrêter le financement excessif de programmes militaires, à propos desquels Savelyev dit : «il est stupide d'investir dans des armes et de s'exterminer» (Sardarov A. Serguey Saveliev. Dialogues avec un génie, 2013. / Сардаров А. Сергей Савельев. Диалоги с гением, 2013. - rubrique Génie / раздел Гениальность). En effet, les dépenses militaires des pays du monde ont dépassé 2 000 milliards de dollars en 2021. Voici des exemples du coût de certains types d'équipements militaires :
- obusier automoteur Caesar - de 2,9 à 5,2 millions de dollars américains;
- missile de croisière Calibre - 6 500 000 $ ;
- char AMX-56 Leclerc - 10 000 000 $;
- chasseur Su-35 - 104 000 000 $;
- avion F-22 Raptor - 350 000 000 $ ;
- avion B-2 Spirit Stealth Bomber - 2 100 000 000 $;
- porte-avions USS Gerald R. Ford - 13 000 000 000 $.
Dans le même temps, le développement de la science mondiale est extrêmement inégal : la part du lion de toutes les dépenses revient à deux pays - les États-Unis (environ la moitié des dépenses militaires) et la Chine, et 80 % des pays investissent moins de 1 % de leur PIB en sciences.
SORTING MATHÉMATIQUE
Dans le domaine des mathématiques, il est possible d'évaluer objectivement un niveau de douement d'une personne, il est donc possible d'organiser le sorting mathématique global sans attendre la mise en place du programme de sorting cérébral général. De plus, après avoir sérieusement entraîné son cerveau avec les mathématiques, on peut opérer avec succès dans de nombreux autres domaines de l'activité humaine.
Sur l'importance de la culture mathématique
J'ai réussi tant à entraîner mon cerveau par les mathématiques à l'adolescence et dans ma jeunesse qu'en sortant de l'Université, j'ai eu une agréable confiance en ma «capacité à comprendre tout ce qu'un être humain peut comprendre» [14, 15]. Un des architectes de la politique d'innovation de Singapour Dr Philip Yeo dit la même chose :
« Cherchez activement les enfants doués en mathématiques.
Les mathématiques sont très importantes. Les enfants doués en mathématiques peuvent comprendre la physique et toutes les autres sciences. »
C'est pourquoi je conseille aussi à tous les jeunes de porter une attention particulière au développement de leurs culture mathématique et, de préférence, de
commencer leurs études supérieures par des spécialités comportant une composante mathématique sérieuse.
Mon livre Mathématiques - clé du succès [15] commence par un exemple intéressant à bien des égards de Susumu Tanabe, qui combine des activités professionnelles en mathématiques avec des autres activités créatives extrêmement polyvalentes dans le domaine de la linguistique, de la philosophie, de la théologie, de la physique et de la chimie. En outre, il a montré un intérêt pour les occupations très polyvalentes à un âge précoce, par exemple, à partir de 13 ans, il a commencé à étudier de manière indépendante la langue et la littérature russes. Mais il a préféré commencer sa formation universitaire professionnelle par les mathématiques, car selon son témoignage il pensait que «la rigueur du raisonnement y est complètement différente de celle des autres sciences ... si je la surmonte, je peux réussir dans n'importe quelle autre science.» Et j'ai eu raison. »
Ce livre contient des exemples de autres personnes qui ont d'abord sérieusement entraîné leur cerveau par les mathématiques et qui ont ensuite réussi brillamment dans d'autres domaines d'activité :
- en politique, comme Lee Hsien Loong - Premier ministre de Singapour depuis
2004 ;
- dans les affaires, comme le professeur James Simons, que Financial Times a qualifié en 2006 de «le plus intelligent des milliardaires» ;
- en biologie moderne, comme le professeur Nikolaï Muchkambarov, auteur de nombreuses monographies fondamentales sur la nouvelle théorie du métabolisme, la biochimie mathématique, la gérontologie et d'autres sujets.
On peut évaluer la culture mathématique chez un individu de la façon suivante :
Niveau initial : on commence à comprendre la notion de mathémati-sation ;
Niveau moyen : on acquiert un savoir mathématique qui peut aller du savoir très élémentaire jusqu'à la connaissance des théories mathématiques complexes ;
Niveau supérieur : on est capable de créer du nouveau savoir mathématique.
Ainsi, on ne peut parler de l'existence d'une culture mathématique chez un individu qu'à partir du moment où il commence à comprendre la notion d'objets mathématiques élémentaires. Si un enfant effectue facilement une transition d'objets réels à des objets idéaux, on peut alors commencer à espérer de l'existence chez lui de capacités mathématiques.
On peut diviser ce niveau moyen en quelques niveaux d'après les critères supplémentaires, par exemple, le critère de l'ingéniosité :
Le niveau moyen ordinaire : on sait résoudre des problèmes mathéma-tiques qui ne réclament pas de l'ingéniosité ;
Le niveau moyen avancé : on est capable facilement de reproduire les démonstrations des théorèmes étudiés et de proposer des solutions ingénieuses à des problèmes déjà résolus par les autres.
On peut subdiviser chacun de ces deux niveaux d'après le critère du savoir mathématique acquis : le niveau moyen avancé de l'école élémentaire (du collège, du lycée, de l'université, ou par classe).
Notons que ces critères classent parmi les personnes de culture mathématique du niveau supérieur les grands mathématiciens de l'Antiquité comme Euclide, Archimède, etc., tandis que les individus non créatifs, mais initiés aux mathématiques supérieures universitaires, n'ont qu'une culture mathématique du niveau moyen.
Le système de détection infaillible des talents mathématiques
Le processus de connaissance scientifique moderne se réalise à travers la construction de modèles, ainsi la connaissance théorique véritable doit être basée sur une approche axiomatique [16, 17].
C'est pourquoi l'éducation mathématique doit donner une idée de la méthode axiomatique de construction des théories scientifiques et initier à la méthode de modélisation mathématique.
À cet égard, la géométrie élémentaire d'Euclide présente un intérêt particulier. L'étude de la construction axiomatique d'au moins de planimétrie scolaire (géométrie sur un plan) sert de base à la compréhension de la logique de construction de toute théorie scientifique développée. Dans le même temps, la géométrie élémentaire est un exemple de modèle mathématique des propriétés spatiales et des relations de la réalité environnante.
Le succès en mathématiques ne dépend que de soi-même, il suffit d'avoir un stylo, de papier et de prédispositions naturelles. Par conséquent, dans le livre Mathématiques - clé du succès nous analysons les possibilités de promouvoir la créativité mathématique auprès des enseignants, des élèves doués et de tous les amateurs de mathématiques. Nous proposons de passer de l'utilisation des testes ou des concours (olympiades, etc.) à la vérification des talents mathématiques des élèves par l'initiation précoce à la recherche sérieuse et authentique.
Nous pensons que le système de détection infaillible des talents mathématiques doit être basé sur l'observation des capacités des élèves d'explorer des problèmes mathématiques encore non résolus décrits dans la langue des mathématiques scolaires [15].
Il est difficile de contredire cette affirmation. Nous avons travaillé pendant plusieurs années afin de créer des sources de tels problèmes. À cette fin, la Géométrie élémentaire de la poursuite était élaborée. Il est important qu'elle soit une nouvelle extension de la géométrie euclidienne classique, ayant des perspectives de développement illimitées avec la participation de tous les amateurs de mathématiques [18, 19]. La découverte heureuse et inattendue de l'existence d'un nouveau domaine
de recherches mathématiques à la portée des élèves des lycées et des collèges doit attirer l'attention des pays qui pensent sérieusement à leur avenir.
Soulignons particulièrement que la Géométrie élémentaire de la poursuite est une extension de la géométrie élémentaire classique d'Euclide, avec laquelle des générations de mathématiciens étaient formées pendant plus de 2000 ans. La Géométrie élémentaire de la poursuite et les Mathématiques du JIPTO [20] forment une source inépuisable de sujets de recherche exprimés dans une langage accessible aux élèves qui ont commencé à étudier la géométrie sur un plan.
Ces problèmes forment un domaine de recherche et non un ensemble de problèmes irrésolus disparates. L'initiation aux activités de recherche dans le cadre de ce domaine ouvre la porte aux activités professionnelles scientifiques dans le domaine des mathématiques ou dans tout autre domaine d'activité utilisant des méthodes de modélisation mathématique.
Sur les puissances mathématiques
Le célébré mathématicien Henri Poincaré pensait : « On naît mathématicien, on ne le dievient pas » [21].
Jean Dieudonné pensait aussi que le don mathématique est rare et rangeait les mathématiciens en trois cathégories [22] :
I. « Dans les pays «développés», l'enseignement des mathématiques est assuré par un personnel nombreux, dont la plupart ont dû obtenir un doctorat (ou un diplôme équivalent) en exécutant un travail de recherche original, mais qui sont loin d'être tous également doués pour la recherche, faute d'imagination créatrice.
La grand majorité de ces travaux sont en effet ceux que l'on appelle triviaux, c'est-à-dire qu'ils se bornent à tirer quelques conséquences faciles de principes bien connus... Leur importance est toutefois indubitable : outre le rôle social de premier plan qu'ils jouent dans l'éducation de toute l'élite scientifique d'un pays, ce sont eux qui, dans les premieres années de l'Université, peuvent discerner les étudiants particulierement doués qui seront les mathématiciens de la génération suivante ; s'ils savent se tenir au courant du mouvement de la science et en enrichir leur enseignement, ils éveilleront des vocations hésitantes ... » (p. 23-24)
Les recherches sur les Mathématiques du JIPTO, commencées dans les établissements scolaires, peuvent aboutir aux thèses doctorales intéressantes. En plus, un étudiant qui a prouvé son premier théorème à l'âge de 14-15 ans peut évidemment soutenir sa thèse beaucoup plus tôt que les autres mathématiciens.
II. « A un niveau plus élevé se situe une catégorie bien moins nombreuse, celle des mathématiciens capables de dépasser leur travail de thèse ... Dans les pays «développés», on peut dire que, bon an mal an, il naît un tel mathématicien par an et par 10 millions d'habitants ... Ce sont eux seuls qui peuvent se charger avec fruit des enseignements du type « III cycle » par où se répandent les idées nouvelles, et
conseiller efficacement les jeunes mathématiciens qui s'engagent dans la recherche. » ([22], p. 24)
Ayant fondé ma propre école doctorale et conseillé plusieurs jeunes mathématiciens qui se sont engagés dans la recherche et qui ont actuellement leurs propres écoles doctorales, je peux me classer dans cette catégorie de mathématiciens.
III.« Il y a enfin les grands novateurs, dont les idées infléchissent toute la science de leur temps, et se répercutent parfois sur plus d'un siècle ... On compte une demi-douzaine de génies de ce genre au XVIIIe siècle, une trentaine au XIXe, actuellement, on peut escompter qu'il surgit un ou deux par an dans le monde entier. » ([22], p. 24).)
La France compte parmi ses grands mathématiciens Pascal, Fermat, D'Alembert, Descartes, Laplace, Lagrange, Cauchy, Fourier, Galois, Lebesgue, Poincaré, Poisson et autres. La Russie avait Lobatchevski, Lyapunov, Ostrogradski, Louzin, Markov, Tchebyshev, Steklov, Kolmogorov, Pontriagin et d'autres.
Un pays peut être reconnu comme une puissance mathématique si dans ce pays vit un nombre suffisant de mathématiciens de niveau international. Une des grandes puissances mathématiques est la France :
« On recense aujourd'hui 4 000 chercheurs et enseignants-chercheurs en mathématiques travaillant dans plus de 60 grands laboratoires au niveau national, dont les travaux sont mondialement reconnus.
En matière bibliométrique, la recherche française se classe au troisième rang
mondial en 2012, avec 8,5% des publications en mathématiques les plus citées à 2 ans10 dans le monde (top 10%). Elle se place derrière les Etats-Unis (27,3%) et la Chine (20,5%) mais devant l'Allemagne, l'Italie et le Royaume-Uni (entre 5,8% et 7,6%). Son positionnement est en recul par rapport à 2002, année où la France se classait au 2e rang mondial avec une part de 11,2%. » ([23], p. 10-11).
Nous ne savons pas ce que la répartition de 4000 mathématiciens français pour ces trois catégories. Par exemple, pour que le Kazakhstan soit devenu une puissance mathématique reconnue, il faut chaque année détecter quelques mathématiciens de classe II. On peut, selon Dieudonné, en trouver 2-4 par an à l'échelle du Kazakhstan, mais nous espérons que l'introduction de notre système de stimulation de la créativité mathématique et de détection des talents permettra d'en trouver 2 ou 3 fois plus.
Comme le Kazakhstan a environ 4 fois moins de population que la France, alors ce pays pourrait certainement être considéré comme une puissance mathématique en présence de 1000 mathématiciens de haut niveau professionnels.
Je décris la période mathématique de ma vie dans le livre Mon bilan personnel : trace en mathématiques [24]. Beaucoup de mes travaux mathématiques sont publiés dans des revues prestigieuses et par les grandes maisons d'édition scientifique, ce qui est un indicateur reconnu du niveau professionnel. Certains d'entre eux ont été utilisés
par les chercheurs français et américains pour la simulation de la guerre navale. Ainsi, après environ 10 années d'activité de la publication tous les collègues pensaient que j'étais un mathématicien de niveau international.
J'ai continué sans interruption ces recherches en 1992-2005, pendant mes activités internationales à l'UNESCO, et j'ai écrit les livres mathématiques [19, 25-28] bien que mes principaux centres d'intérêt se sont déplacés vers le développement de projets internationaux, l'éducation des enfants surdoués et les activités créatives artistiques et littéraires [2, 14, 29].
On écrit beaucoup sur l'obsolescence des connaissances scientifiques, mais cela n'a rien à voir avec les mathématiques. Ceux qui souhaitent s'engager sérieusement dans les recherches scientifiques ou améliorer leur niveau de réflexion analytique devraient commencer par le développement de leur culture mathématique.
Je donne les extraits de mes notes autobiographiques [14] afin d'expliquer pourquoi ma thèse de doctorat se trouve dans la catégorie de la recherche mathématique fondamentale qui ne peut jamais perdre sa pertinence et son utilité :
« J'ai décidé de commencer mes recherches par la théorie des jeux différentiels car ce nouveau domaine des mathématiques m'est apparu comme intéressant et prometteur. En effet, la théorie des jeux différentiels est née des applications militaires et techniques des mathématiques, mais elle est un outil théorique permettant de modéliser de la façon plus adéquate les problèmes des sciences sociales et économiques. Dans toute l'Union Soviétique il n'existait que quelques spécialistes à Moscou, Leningrad et Sverdlovsk (actuellement Ekaterinbourg) ...
Les théorèmes de l'existence de la valeur des jeux différentiels à somme nulle dans les systèmes décrits par les équations différentielles ordinaires ont été formulés et démontrés par N.N. Krassovski, A.I. Soubbotine, A. Friedman et d'autres vers l'année 1970. En 1971, Y.I. Ossipov (Président de l'Académie des sciences de la Fédération de Russie dans les années 1991-2013) a généralisé les résultats de Krassovski et Soubbotine pour les jeux dans les systèmes décrits par les équations à retard et, en 1975, pour les jeux dans certains systèmes décrits par les équations aux dérivées partielles.
Il a été naturel de développer l'approche axiomatique générale au lieu de continuer les généralisations successives des résultats fondamentaux pour les jeux dans les systèmes décrits par les autres types et classes d'équations, commandés de nature diverse. J'ai commencé mes recherches dans ce domaine à partir de 1972. En 19741977, j'ai démontré des théorèmes généraux sur l'information des joueurs et des théorèmes de l'existence des solutions des jeux dans les systèmes généraux sans discrimination. Ces résultats ont été accueilli très favorablement par Krassovski, Ossipov et Soubbotine ...
En 1978-79, pendant mon stage postdoctoral à l'Université de Paris Dauphine, j'ai décidé de commencer à étudier les jeux différentiels et dynamiques dans les nouvelles classes de stratégies, plus souples que les stratégies positionnelles et les
stratégies localement-programmées utilisées par les mathématiciens soviétiques à cette époque. Pendant les années 1978-1985, j'ai ainsi étudié des jeux dans les classes des E-stratégies, des stratégies récursives localement-programmées et des les stratégies localement-programmées généralisées, dans les différentes classes de superstratégies, etc. L'avantage de ces stratégies consiste en diminution, souvent considérable, du nombre des corrections des décisions (contrôles) des joueurs ...
J'ai analysé les méthodes des itérations programmées (proposée par A.G. Tchentsov, S.V. Tchistiakov, en 1976-77, pour les systèmes décrits par les équations différentielles ordinaires et de nouveaux types) et démontré la possibilité de leur utilisation pour tous les jeux dynamiques ayant des solutions dans la classe des stratégies localement-programmées. C'était un résultat inattendu, définitif et valable pour tous les systèmes dynamiques décrits par les équations à retard, par les équations aux dérivées partielles, etc.
Ensuite, j'ai introduit différents types d'itérations programmées transfinies afin d'étudier les jeux différentiels dans la classe des epsilon-stratégies de Pchenithny car son résultat sur la « structure des jeux différentiels » (1969) restait encore obscur et isolé. Vers 1985, j'ai éclairci ses liens avec les autres résultats fondamentaux des jeux différentiels. J'ai aussi utilisé ces itérations transfinies pour la démonstration du fait que la fonction de valeur des jeux dynamiques satisfait toujours à l'équation de Tchentsov-Tchistiakov. C'était encore un résultat inattendu, définitif et valable pour tous les systèmes dynamiques.
Pour les jeux qualitatifs j'ai développé de nouvelles constructions rétrogrades pour la construction et l'estimation des zones de captures et des zones d'esquive dans différentes classes de stratégies ... les itérations programmées et les diverses constructions rétrogrades donnent des méthodes générales de solution des jeux différentiels. Leurs applications se heurtent souvent au problème de la « malédiction de la dimension », mais on les utilise pour construire différentes stratégies et pour l'estimation du résultat de leurs utilisation. Mais le développement de l'informatique devrait tôt ou tard accroître l'intérêt pour les méthodes. Cela entraînera la nécessité d'un nouveau cycle de recherche, qui utilisera mes résultats ou servira de fil conducteur, qui montre l'inexactitude de l'affirmation sur l'obsolescence rapide des résultats scientifiques due à l'explosion de l'information. Cette déclaration ne s'applique pas aux recherches en mathématiques.»
Une grande importance a été accordée à la conception de la totalité des résultats en tant qu'une théorie axiomatique intégrale et unifiée, qui pourrait servir de base à des travaux futurs dans ce domain. En utilisant cette théorie, de nouvelles classes de jeux différentiels dans des systèmes à paramètres concentrés et distribués, ainsi que des jeux différentiels avec des informations incomplètes, ont été étudiées.
En 1985, j'ai obtenu l'habilitation à diriger des thèses en mathématiques et j'ai décide de développer mon Système de détection précoce et infaillible des talents mathématiques afin de trouver des élèves brillants, capables devenir chercheurs de niveau international dans le but de créer dans le fond de la Sibérie mon école
scientifique du niveau mondiale. C'était bien réelles, car il y avait beaucoup de possibilité, par exemple, dans le domaine de la modélisation des différentes situations avec plusieurs participants. Mais, en 1992, j'ai commencé à travailler à l'UNESCO.
Les enseignants-chercheurs en mathématiques
Pour un élève moderne, il existe beaucoup de distractions qui l'empêchent de se concentrer sur les choses sérieuses. Dans cette situation, le facteur stimulant le plus efficace sera l'information selon laquelle leur professeur de mathématiques est un consultant ou un expert en Géométrie élémentaire de la poursuite et participe aux recherches sur une nouvelle extension intéressante de la géométrie scolaire. Par conséquent, à titre exceptionnel, il est conseillé d'attribuer à ces professeurs de mathématiques le titre d'enseignant-chercheur avec une augmentation de salaire ou une réduction de la charge d'enseignement. Ainsi sera réalisé un principe très important : l'éducation des enfants surdoués doit être confiée aux personnes douées.
Nous recommandons d'utiliser les critères suivants afin de déterminer les élèves surdoués en mathématiques [30] :
1. Ces élèves font des progrès plus rapides que les autres enfants, parce que l'apprentissage scolaire des mathématiques n'est pas un effort pour eux.
2. Les élèves surdoués en mathématiques n'apprennent pas seulement plus vite que les autres, mais aussi d'une manière qualitativement différente. Ils se débrouillent seuls : il leur faut un minimum d'aide ou d'encadrement de la part des adultes pour atteindre la maîtrise des mathématiques scolaires. Ils sont à eux-mêmes leur propre professeur et ils peuvent s'intéresser beaucoup aux livres de vulgarisation des mathématiques, à l'histoire des mathématiques, et à avancer leurs études. Les découvertes qu'ils font dans leurs études les excitent et les motivent, et chaque étape les conduit naturellement à aborder la suivante. Souvent, ces enfants s'intéressent aux jeux mathématiques et même aux problèmes mathématiques irrésolus.
3. Ces élèves font preuve d'un intérêt intense et obsessionnel, ils ont la « rage de maîtriser » des mathématiques.
Un enseignant-chercheur de mathématiques doit :
- Distribuer parmi les élèves des livres sur la Géométrie élémentaire de la poursuite et son matériel pédagogique supplémentaire.
- Organiser un séminaire pour écouter les rapports (notes commentées) des élèves sur la géométrie de la poursuite afin de se faire une idée de leurs capacités selon les critères de douance en mathématiques, les familiariser avec la méthode de modélisation mathématique et les concepts de la théorie des jeux de poursuite utilisés.
- Identifier les élèves qui répondent aux critères de douance en mathématiques 1-3 et qui s'intéressent aux problèmes non résolus de la théorie élémentaire de la poursuite.
- Écoutez les rapports de ces élèves sur l'avancement de leur étude des problèmes mathématiques qui les intéressent.
- Dans le cas de la démonstration d'un nouveau théorème, vérifier lors du séminaire avec d'autres élèves la véracité de la preuve proposée.
- Une fois que l'élève a amélioré sa démonstration jusqu'au point de convaincre completement les participants au séminaire, l'aider de formaliser son travail sous la forme d'un article et envoyez cet article pour examen à un autre enseignant-chercheur.
- Après la vérification de l'article par d'autres enseignants-chercheurs et leurs élèves, l'envoyer au jury du Concours mathématique de FIDJIP-CONCORDE-EUROTALENT.
- En cas de réception d'un article à examiner du Comité d'organisation du Concours mathématique de FIDJIP-CONCORDE-EUROTALENT ou d'un autre enseignant-chercheur, organiser sa vérification par les participants du séminaire et donner son avis.
Étant donné que l'objectif d'un enseignant-chercheur est l'identification des talents mathématiques, il ne doit pas les aider activement à trouver des démonstrations de nouveaux théorèmes.
Pour les auteurs d'œuvres sélectionnées par le comité d'organisation du Concours mathématique de FIDJIP-CONCORDE-EUROTALENT, il faut trouver les possibilités de leur participation à une Ecole de la Créativité de FIDJIP-CONCORDE-EUROTALENT pour présenter leurs résultats aux experts et la vérification finale des démonstrations et l'évaluation de leurs travaux pour une éventuelle publication dans les revues de l'Académie internationale CONCORDE et la remise des diplômes de ce
concours international, plus prestigieux et utile que toute olympiade mathématique.
***
Relations avec les lycées pour les élèves surdoués. Analysons les activités du prestigieux CSES (Centre scientifique et éducatif spécialisé) / СУНЦ (Специализированного научно-учебного центра), dit Lycée André Kolmogorov de l'Université de Moscou, anciennement appelé le pensionnat de physique et de mathématiques de l'Université de Moscou. Le mode de fonctionnement de cet établissement est imité par les plusieurs lycées pour les élèves surdoués dans les différent pays.
Le CSES de l'Université de Moscou se positionne comme Lycée de la créativité mathématique et une forge de futurs coryphées des sciences [31-33]. Le lycée a été ouvert le 2 décembre 1963 et « a été conçue principalement comme une école de la créativité scientifique pour les jeunes (ce qui est toujours le cas aujourd'hui), où les élèves de la Russie centrale sont acceptés sur une base compétitive. » ([31], p. 4).
Le fondateur de ce Lycée, André Kolmogorov, a souligné:
« Il est important qu'ici, au pensionnat, les éleves entrent en contact avec la pensée créative. C'est notre exigence, mais dans tous les sujets ! La méthode de travail est une imitation de la recherche scientifique, étape par étape pour trouver, ... et ne pas donner quelque chose de prêt ... » ([31], p. 5).
Les enseignants conseillent «d'être très prudents quant au succès aux olympiades». Valeri Vavilov estimait que: «Maintenant, le nombre des olympiades les plus diverses organisées à Moscou et dans le pays en général, à mon avis, a dépassé les limites raisonnables et éloigne souvent les élèves de l'étude sérieuse des mathématiques ([31], p. 37).
Le Lycée accorde une attention considérable à la participation aux colloques :
« Comme le montre l'expérience, lors de ces colloques, sont présentés principalement des résumés, il y a aussi des travaux avec une revendication de nouveauté scientifique ... Ces derniers sont extrêmement rares et nécessitent bien entendu une attention particulière. Nous ne nous engageons pas dans la profanation de l'activité scientifique (par exemple, nous n'écrivons pas de rapports pour les élèves) et essayons de réprimer tous les glissements de nos élèves (futurs chercheurs) vers la fanfaronnade et le snobisme. » ([31], p. 34)
On souligne le rôle des activités de recherche des enseignants :
« Un élève n'a intérêt à étudier une matière et à effectuer des recherches que lorsqu'il voit des exemples concrets fournis par un enseignant. Et ces exemples devraient refléter le véritable «tourment» de la créativité personnelle de l'enseignant ... » ([32], p. 62)
Ainsi, notre idée d'établir le titre d'enseignant-chercheur pour les experts de la Géométrie élémentaire de la poursuite correspond aux rêves des créateurs des Lycées de la créativité mathématique.
Les meilleures de ces Lycées ont été créés auprès des grandes Universités, car on pense que seuls des grands scientifiques peuvent formuler les problèmes mathématiques pas encore résolus. À cette fin, dans ces lycées, un système d'apprentissage avancé est pratiqué avec l'étude des mathématiques supérieures et d'autres éléments du programme universitaire, ce qui est également un entraînement fort pour le cerveau. La découverte de l'existence de tout un domaine des recherches mathématiques accessible aux élèves à l'ère de la grande professionnalisation des activités de recherches mathématiques est inattendue. Mais nous avons montré que la géométrie élémentaire de la poursuite fournit un nombre infini de problèmes irrésolus et de sujets de thèses de doctorat. De plus, son développement peut être réalisé grâce aux efforts des enseignants-chercheurs et de leurs élèves vivant partout dans un pays.
Les lycées pour élèves surdoués ne doivent pas être des centres de formation aux olympiades mathématiques, ils ne doivent pas aussi devenir des centres de profanation de la créativité scientifique.
Par conséquent, une nouvelle expansion de la géométrie élémentaire classique, qui ouvre de réelles possibilités de recherche pour les jeunes talents mathématiques, doit attirer l'attention de tous les lycés pour les enfants surdoués.
Amélioration et développement du système. Pour les enseignants-chercheurs, les conditions doivent être créées pour les inciter à mener leurs propres recherches mathématiques et soutenir les thèses en géométrie élémentaire de la poursuite ou en autres domaines des mathématiques, ainsi qu'en sciences appliquées qui utilisent des méthodes de modélisation mathématique. Après le soutenance de leur thèse, les enseignants-chercheurs doivent toucher un salaire plus important.
Le degré de stimulation doit être suffisant pour que l'enseignant-chercheur continue à travailler dans le système d'enseignement secondaire partout dans le pays, ce qui permettra à ce pays de développer des talents en mathématiques, sans les séparer de leur famille. Bien entendu, les enseignants titulaires d'un diplôme de doctorat ont le droit de participer à des concours pour pourvoir les postes vacants dans les établissements d'enseignement supérieur et les établissements scientifiques.
Après un certain temps, le noyau principal du corps des enseignants-chercheurs devrait être composé des titulaires d'un diplôme de doctorat en mathématiques ou en mathématiques appliquées. La part des enseignants-chercheurs titulaires d'autres diplômes de doctorat, y compris pédagogiques, doit être minimisée.
En aucun cas, les titres de enseignants-chercheurs ne doivent pas être introduits dans d'autres sciences, car les mathématiques peuvent être étudiées dans toutes les conditions, tandis qu'un équipement scientifique est requis dans toutes les autres sciences naturelles. En sciences sociales, il n'y aucun critère objectif d'évaluation des résultats obtenus, ce qui ne permet pas de les recommander pour l'initiation des élèves aux activités scientifiques véritables.
Nous sommes obligés de constater que la plupart des concours de «travaux scientifiques scolaires» sont une véritable profanation de la science. Les élèves sont capables de faire quelque chose dans les sciences sociales et expérimentales, mais nous sommes soldaires avec l'affirmation suivante :
« Ce qui est actuellement présenté comme une méthode de projets et qui est démontré lors des concours «Premiers pas en science» est une profanation de la véritable méthode de projets. Les enfants qui ne connaissent pas les méthodes de projets font des rapports lors de conférences, souvent préparés par les parents et les enseignants, sans la participation des enfants
Une telle activité ne peut que porter de dégâts.
Si un enfant fait un rapport et le fait passer pour un projet dont un élément possède de la nouveauté mondiale, alors c'est du plagiat. C'est-à-dire qu'en utilisant maladroitement la belle et correcte méthode des projets, nous apprenons à l'enfant à
voler la propriété intellectuelle de quelqu'un d'autre. » (http://shrh567.narod.ru/ proektovlinks.html).
Le haut niveau du Concours mathématique de FIDJIP-CONCORDE-EUROTALENT est garanti par l'exigence de la présentation et la soutenace des articles sélectionnés devant le jury d'experts FIDJIP-CONCORDE-EUROTALENT lors d'une École de créativité FIDJIP-CONCORDE-EUROTALENT et de certaines autres manifestations de FIDJIP-CONCORDE-EUROTALENT en France.
Par conséquent, le Concours mathématique de FIDJIP-CONCORDE-EUROTALENT est un concours d'un niveau supérieur à toute Olympiade ou Concours mathématique classique.
L'analyse de la situation au Kazakhstan
Un exemple de pays qui pourrait mettre en œuvre notre système proposé est le Kazakhstan. Donnons d'abord deux opinions qui concernent le sujet que nous discutons :
« Le Sénat a préconisé une augmentation du nombre d'enseignants de sexe masculin dans les établissements scolaires. Une telle demande a été faite par le sénateur Murat Baktiyaruly, rapporte le correspondant de Tengrinews.kz.
" Certainement, nous perdons beaucoup du manque d'enseignants masculins dans l'éducation de la jeune génération. Le rôle des enseignants masculins est très important pour que nos adolescentes soient éduquées et honorent les hommes, et pour que les garçons grandissent comme de vrais hommes, avec un caractère masculin, courageux et fier.
Il est nécessaire de mettre au point un mécanisme spécial pour susciter l'intérêt des hommes dans la profession enseignante. Pour ce faire, vous devez tenir pleinement compte du concept et des conditions de formation pour les professions pédagogiques." - a dit Baktiyaruly.
Selon le sénateur, il existe au Kazakhstan 7698 écoles polyvalentes et 292 000 enseignants, dont 234 000, soit 80%, sont des femmes. Cette situation, selon lui, affecte l'éducation de la jeune génération.
" On parle beaucoup du fait que les garçons qui reçoivent des connaissances et sont élevés par des enseignantes ont un caractère différent, ils deviennent faibles d'esprit et négligents. Cela a conduit à une augmentation de la criminalité chez les élèves." - a déclaré le sénateur.
Comme Murat Baktiyaruly l'a noté, dans certaines écoles publiques, le problème de l'augmentation du nombre d'enseignants masculins est résolu à l'aide d'un supplément de salaire. » [34]
Opinion du Docteur Philip Yeo, un des architectes de la politique d'innovation du Singapour :
« Je vous ai conseillé de faire attention à la formation et à l'éducation de votre peuple. Parce que la production que vous souhaitez mettre en place nécessite des personnes formées. Ainsi, vous devez investir dans l'éducation, et pas seulement attirer des investissements dans la production. La production requiert des compétences. Par exemple, l'industrie chimique. Des ingénieurs sont nécessaires là-bas. Construire une usine est une chose, mais la clé du succès, ce sont les gens, le talent. J'agirais dans deux directions : construire et attirer des investissements et en même temps enseigner aux jeunes les compétences qui sont aujourd'hui en demande. Évidemment, il vaut mieux que ce soient des compétences techniques. Les sciences, l'ingénierie, les mathématiques sont de très bonnes compétences, ce sont les compétences recherchées dans les entreprises ...
La place principale dans l'histoire de tout grand pays est occupée par les gens, pas par les bâtiments. Même à la Renaissance, Florence a embauché les meilleurs architectes du monde entier. Venise et Florence étaient superbes parce que leurs dirigeants ont rassemblé des talents. Ainsi, le facteur principal dans n'importe quel pays est la qualité de son peuple. C'est la clé pour attirer les investissements. Vous devriez toujours avoir les meilleures personnes. C'est très simple. C'est la différence entre la fabrication d'une chaise et sa vente. Faire une chaise n'est pas si difficile, mais qui va la vendre ? La personne principale dans ce cas est le vendeur. Vous devez avoir des gens intelligents qui convainquent les investisseurs de venir dans votre pays. La construction est facile, tout ingénieur peut construire quelque chose. Il ne faut pas de mettre trop l'accent sur la construction et les infrastructures. C'est important, mais qui y travaillera? Qui attirera les investisseurs? Qui aidera les entreprises à se développer? Les gens .
Si j'étais le président du Kazakhstan, je deviendrais un kidnappeur de talents de première classe. »
Nous avons également cité son conseil :
« Cherchez activement les enfants doués en mathématiques. Les mathématiques sont très importantes. Les enfants doués en mathématiques peuvent comprendre la physique et toutes les autres sciences. »
Par conséquent, nous pensons qu'il est nécessaire d'introduire dès que possible le titre d'enseignant-chercheur en mathématiques dans les écoles secondaires avec une augmentation des salaires, en résolvant simultanément le problème de l'augmentation du nombre d'enseignants masculins, ainsi que le problème de l'emploi de talents mathématiques découverts.
Ceux-ci doivent être des personnes dont les capacités et l'enthousiasme justifieront les conditions créées pour eux, parmi lesquelles doit être la possibilité de participer régulièrement à des colloques internationales et à d'autres activités nécessaires à leur progrès scientifique dans la géométrie de la poursuite, la théorie des jeux et d'autres domaines. Ils doivent être convaincus de l'importance de leurs activités
et avoir le droit de compter sur le soutien des organismes éducatifs et des autorités locales pour contrer les intrigues de nombreuses personnes envieuses.
L'État ne doit pas céder aux exigences d'introduire le titre de enseignant-chercheur dans d'autres disciplines. Il est clair, par exemple, que même les enseignants titulaires d'un diplôme de doctorat en sciences sociales et humaines ne peuvent pas garantir que le travail de leur élève est rédigé de manière indépendante sans aucune aide. Il serait d'autant plus erroné d'introduire le titre d'enseignant-chercheur pour les enseignants sans diplôme de doctorat, sauf les mathématicens.
Même en mathématiques avec ses critères exacts pour évaluation des résultats, de nombreux problèmes surgiront, associés aux tentatives d'écrire des articles pour des élèves supposés doués en mathématiques ou avec des candidats insuffisamment doués qui souhaitent devenir des enseignants-chercheurs. Par conséquent, nous devons participer activement à la formation de ce système et l'amener à un état de fonctionnement correct et stable.
La croissance du nombre d'enseignants-chercheurs dépendra des conditions créées pour eux. Après 10 ans, peut-être, il n'y en aura que 200, mais plus, en raison de flux, des centres industriels aux zones rurales pittoresques, des docteurs en mathématiques qui peuvent s'intéresser au statut d'enseignants-chercheurs en mathématiques.
Quand on aura 1000 enseignants-chercheurs en mathématiques au Kazakhstan, il sera possible de penser que ce pays commence à devenir une puissance mathématique. Ce n'est pas beaucoup pour le nombre total d'enseignants d'environ 300 000 personnes et cela nécessitera des coûts supplémentaires minimes, car nous recommandons de réduire considérablement le nombre de olympiades mathématiques et de compétitions similaires.
PROBLÈMES DE L'HUMANITÉ ET DU SORTING
Dans cette dernière partie nous aborderons l'importance et les possibilités du sorting cérébral organisé pour améliorer les principales composantes de la qualité de vie d'une personne : sa richesse immatérielle, son niveau de bien-être économique, la qualité de son environnement, l'état de sa santé, son niveau de sécurité, la satisfaction à l'égard de sa vie.
La richesse immatérielle
La richesse immatérielle comprend aussi le savoir-faire et le savoir-vivre personnels, la créativité, etc.
L'accumulation de richesses immatérielles depend avant tout d'une forme de comportement développée socialement, dont le cortex cérébral, qui prédétermine l'activité rationnelle, est responsable. Par conséquent, il est important d'avoir une idée
objective de ses capacités mathématiques réelles avant d'obtenir son diplôme d'études secondaires.
Cependant, Saveliev estime que :
« Un grand cerveau créatif n'est pas nécessaire et même nocif pour remplir le nombre limité de règles sociales de comportement des hominidés sociaux. Aujourd'hui, tout État cherche à réduire à zéro l'activité rationnelle du cerveau de sa population. Ceci est réalisé par l'orientation sociale intrusive des citoyens vers la digestion, la reproduction et la compétition routinaire... Cette tendance générale de socialisation en réduisant la variabilité individuelle a déjà largement contribué à la réduction de la masse du cerveau humaine. » ([11], 6. Similitude des différences / Сходство различий).
Notons que même dans de nombreux types d'activités créatives, les comportements instinctifs-hormonaux jouent un rôle important :
« Pour les personnes créatives, où la base émotionnelle-hormonale joue un rôle, ce stimulus affecte grandement le résultat. Un de nos poètes contemporains a dit à propos des poèmes de Pouchkine qu'ils "nagent tous dans un bouillon de sperme"...
Lorsque nous parlons de personnes qui écrivent sur les fleurs, l'amour et le sable, alors, bien sûr, la question se résume à quel genre de génie il s'agit. Génial pour exprimer ses émotions instinctives-hormonales ? Il faut certainement du talent pour le faire. Mais qu'est-ce que cela a à voir avec l'humanité, l'intelligence humaine, le développement humain ? De quoi parle-t-on dans ce cas : comment exprimer des émotions sur la reproduction ? Eh bien, les rossignols l'expriment beaucoup mieux, ils chantent magnifiquement et subtilement.
On entre dans une librairie, qui est rempli d'essais écrits par des hommes et des femmes hormonaux. Que ces choses stimulent-elles ? Ces écrits appellent aux instincts. Aux formes de comportement instinctives-hormonales. Tout le monde parasite là-dessus, même les constructeurs automobiles chinois. C'est exactement le même parasitisme. Commerce à l'aide de formes hormonales-instinctives de comportement inné. Un homme ne peut que réagir à une fille nue, car ses hormones commencent à être produites. De la même manière, le poète, se référant aux sentiments qui déchirent les filles pubères, jouit naturellement d'une popularité folle. Et peu importe le genre d'émotions qu'il procure. Amplitude, poussée hormonale sont plus importantes.
Beaucoup de choses sont construites là-dessus. Musique pop. C'est du pur parasitisme sur l'échauffement des instincts. » (Sardarov A. Serguey Saveliev. Dialogues avec un génie, 2013. / Сардаров А. Сергей Савельев. Диалоги с гением, 2013. - rubrique Génie / раздел Гениальность).
Autrement dit, l'exploitation des instincts biologiques est une affaire bien rentable. Mais nous apprécions les livres, qui sous forme littéraire donnent une reconstruction d'événements historiques et autres et nous permet de comprendre les
motivations et les actions de personnes réelles tout en minimisant le nombre de personnages littéraires imaginaires, ainsi que d'autres œuvres utiles pour l'esprit et la créativité. C'est pourquoi, j'ai écrit un roman-recherche historiques sur Attila, traduit en plusieurs langues, et d'autres ouvrages véridiques sur lui [35-46].
Saveliev conseille à ceux qui en sont capables de choisir des objectifs humains non biologiques :
« Si une personne commence à s'engager dans des activités non biologiques, ce sera plus facile ensuite. C'est dur au début. Mais si on a persisté durant de 5 à 10 ans alors ça continue plus facilement, ça commence déjà à donner une afferentation (c'est-à-dire une faible reconnaissance de votre activité par d'autres personnes), c'est-à-dire à donner des avantages biologiques et instinctifs. De plus, le volume même de connaissances commence à fonctionner, une personne sent qu'elle peut déjà se montrer parmi ses pairs de babouins. Ce sentiment le nourrit un peu, l'auto-tromperie apparaît, puis tout va beaucoup plus facilement. Par exemple, vous écrivez des livres, augmentant votre dominance, en conséquence vous développez un sentiment douteux mais rare d'estime de soi. Et même si vous n'aimez pas beaucoup ce travail, mais ses fruits sont si doux et permettent de communiquer avec différentes personnes, d'élargir votre vision du monde, en conséquence, vous n'êtes pas seulement lettré, mais aussi celui qui a beaucoup entendu. Grâce au fait que vous obtenez de la nourriture pour le cerveau, peu importe où, et que vous combinez cette nourriture, vous obtenez cette exclusivité qui réchauffe beaucoup votre corps, mieux que les tatouages. On devient exceptionnel, et plus on avance, plus ça grandit vite. Et c'est une super doping et drogue pour passer à autre chose. » (Sardarov A. Serguey Saveliev. Dialogues avec un génie, 2013. / Сардаров А. Сергей Савельев. Диалоги с гением, 2013. - rubrique Motivation / раздел Мотивация).
« Les objectifs doivent être choisis humains, ce qui ne peuvent être s'expliquer par des motivations biologiques, alors vous recevrez un plaisir céleste. Aucun objectif biologique ne provoquera. de tels plaisirs. Parce que les gens comprennent intuitivement que lorsqu'ils obtiennent un résultat, ce n'est pas vraiment ce à quoi ils aspiraient à l'origine. Seuls des objectifs absolument non biologiques vous permettent de vous y engager toujours, sans vous sentir déçu et fatigué. » (Sardarov A. Serguey Saveliev. Dialogues avec un génie, 2013. / Сардаров А. Сергей Савельев. Диалоги с гением, 2013. - rubrique Fixer et atteindre des objectifs / раздел Постановка и достижение целей).
« Nous n'avons aucune idée planétaire. Le problème n'est pas dans l'idée nationale russe, tout cela est un non-sens absolu. Nous avons depuis longtemps surmonté ces problèmes. Chercher des idées nationales russes, irakiennes, iraniennes, américaines, anglaises, françaises est une pure idiotie. Il faut chercher une idée planétaire. » (Sardarov A. Serguey Saveliev. Dialogues avec un génie, 2013. / Сардаров А. Сергей Савельев. Диалоги с гением, 2013. - rubrique De moi-même / раздел О себе).
Nous appelons personne de bonne volonté une personne qui cherche à améliorer ou à maintenir la qualité de sa vie sans nuire à la qualité de la vie des autres. Nombre de ces personnes de bonne volonté cherchent à améliorer la qualité de vie de autant de personnes que possible, ce qui peut être considéré comme l'une des plus nobles aspirations.
Parmi les personnes de bonne volonté sont nombreuses celles qui ont pour priorité d'accroître leur richesse immatérielle, car le savoir et l'information ne diminuent pas si on les partage avec les autres. La richesse immatérielle comprend aussi le savoir-faire et le savoir-vivre personnels, la créativité, etc. On peut transmettre le savoir-faire à ceux qui en ont besoin. Plusieurs personnes peuvent utiliser le même savoir et, ce faisant, ils ont une base de plus pour produire un supplément de savoir.
Dans le même temps, une personne de bonne volonté n'est pas obligée de refuser une juste rémunération de ses efforts, ce qui peut lui permettre d'accroître son niveau de bien-être.
Les convictions positives et les savoirs de l'ordre de la culture générale se diffusent facilement et contribuent à l'amélioration des composantes essentielles de la qualité de la vie telles que la qualité de l'environnement, la stabilité politique et le niveau de la sécurité de la population. Les activités efficaces demandent toujours beaucoup de la créativité et du développement de son potentiel.
Une coopération mutuellement avantageuse renforce l'efficacité des actions des gens de bonne volonté. Pour faciliter la recherche de personnes ayant une perception proche de qualité de la vie et des intérêts similaires, il est logique de formuler clairement sa vision du monde et ses principes de vie, comme le conseille Ray Dalio -partisan de la transparence radicale, qui renforcent l'efficacité des relations [47].
En particulier, la transparence facilite l'évaluation mutuelle du niveau de compétence :
« Je n'ai jamais manqué d'entendre l'opinion de personnes compétentes, surtout lorsqu'elles ont exprimé des points de vue opposés. Cela a grandement amélioré la qualité de mes décisions et m'a permis d'apprendre quelque chose de nouveau. Je vous recommande fortement de faire la même chose. »
La capacité de présenter honnêtement sa vision du monde est un indicateur de l'intégrité d'une personne :
« Les personnes qui pensent une chose et agissent différemment sont incohérentes : elles sont dépourvues d'intégrité, montrant au contraire leur dualité. Bien sûr, il est parfois plus facile de changer son point de vue pour celui qui convient mieux dans une situation (afin d'éviter un conflits ou atteindre un objectif immédiat), mais il convient de rappeler qu'à terme, la cohérence peut vous apporter des avantages incomparables. Les personnes qui pensent une chose et agissent différemment commencent à souffrir des conflits et des contradictions internes et perdent souvent le contact avec leurs propres valeurs. Il leur est difficile d'être heureux et il est presque impossible de réaliser leur potentiel au maximum.
Soyez cohérent dans les mots, les pensées et les sentiments, et vous deviendrez beaucoup plus heureux et plus performant. Lorsque vous réfléchissez à ce qui est vraiment vrai et non à la façon dont cela sera perçu, vous vous concentrez sur les choses la plus importante. En conséquence, vous êtes attiré par ces personnes qui sont tout aussi ouvertes et honnêtes dans leurs pensées et leurs jugements. De plus, c'est ainsi que vous vous comportez honnêtement envers les autres : lorsque vous vous forgez une opinion sur une personne sans chercher à connaître son point de vue, c'est contraire à l'éthique et non productif. Quand les gens ne cachent rien, ils éliminent le stress et sont capables de construire des relations basées sur la confiance. »
Dans le même temps, Dalio formule des limitations évidentes :
« Comprenez-moi correctement : même la transparence radicale a ses limites.
Certains aspects de notre société sont strictement confidentiels : informations relatives à la santé, questions de nature profondément personnelle, questions délicates de propriété intellectuelle ou de sécurité, calendrier des transactions majeures, et parfois informations pouvant être déformées ou mal comprises en cas de fuite dans les médias ... »
Nous pensons ainsi qu'une présentation claires de sa vision du monde est utile dans la vie pour de nombreuses raisons, par exemple pour rechercher des partenaires ou des personnes partageant les mêmes idées. De nombreuses personnes de bonne volonté, qui cherchent à améliorer ou à maintenir la qualité de leur vie, sans nuire à la qualité de la vie des autres, pratiquent cette forme de créativité.
Pour présenter sa vision du monde, on peut adopter une structure modulaire avec les composants principaux suivants :
- une description de sa perception de la qualité de la vie et de ses valeurs et principes ;
- une description de ses études et des autres efforts déployés pour atteindre et maintenir un niveau élevé de pensée analytique, développer sa créativité ;
- description de ses projets scientifiques, créatifs et de ses projets de vie et de leurs genèses ;
- une brève revue et auto-analyse des résultats scientifiques et autres résultats créatifs obtenus ;
- il est souhaitable d'effectuer une description de ses croyances individuelles (ou de sa religion personnalisée et modernisée).
Une description de sa perception de la qualité de la vie et de ses valeurs avec l'inclusion d'éléments autobiographiques devrait être le module de base d'une présentation de sa vision du monde de toute personne. Ce module peut être esquissé de manière concise ou développé en un récit autobiographique ou en un essai philosophique pour bien justifier son point de vue.
Les nobles projets de vie sont propres à de nombreux jeunes hommes et filles, en les présentant, ils peuvent renforcer leurs aspirations et résister aux éventuelles
tentations. Ces visions du monde personnelles positives peuvent survenir, par exemple, sous l'influence des livres ou des films sur la vie de personnes remarquables, des courants philosophiques et d'autres raisons. Mais seules ces nobles aspirations peuvent être préservées et réalisées, lesquelles sont basées sur une conviction ferme basée sur une pensée bien développée. Ainsi, la description des projets de vie et de leur genèse est une activité intéressante et utile pour les personnes de tout âge.
En commençant une telle activité créative à l'adolescence, on peut tester et développer ses capacités littéraires et autres, contribuer à une augmentation consciente de sa richesse spirituelle tout au long de votre vie. Dans le même temps, il est souhaitable de rester le plus loin possible des personnes ayant une vision du monde éloignée.
Le niveau de bien-être matériel
Le désir d'augmenter le niveau de bien-être matériel est basé, selon Saveliev, sur des formes de comportement instinctif-hormonal héritées des animaux. Ce sont trois principes simples : l'alimentation, la reproduction et la domination, qui se cachent du fait de la socialisation derrière toutes sortes de conventions et de lois.
Une profession bien choisie, correspondant aux qualités cérébrales et autres d'une personne, contribue à une augmentation du bien-être matériel. En ce sens, les mathématiques sont la clé du succès dans de nombreuses professions [15].
Rutger Bregman écrit dans son livre à succès Utopies réalistes que :
« A l'été 1931, alors que la Grand Dépression s'intensifiait, l'économiste britannique John Maynard Keynes donna une étrange conférence à Madrid. Après avoir testé quelques-uns de ses nouvelles idées sue ses étudiantes à Cambridge, il avait choisi de réveler publiquement dans une brève allocution intitulée « Possibilité économiques pour nos petits-enfants » (John Maynard Keynes, Economic Possibilities for our Grandchildren // cité www.smith/econ116a/keynes1.pdf) ...
En 2030, disait Keynes, l'espèce humaine serait confronté au plus grand défi auquel elle eût jamais fait face : savoir que faire d'un océan de temps libre. Si les politiciens ne faisait pas « des erreurs désastreuses » (imposer l'austérité en période de crise économique, par exemple), il prévoyait q'un siècle plus tard le niveau de vie occidental serait au moins quatre fois supérieure à celui de 1930.
La conséquense ? En 2030, nous ne travaillerons plus que quinze heures par semaine. » » ([48], p. 121-122)
Bergman écrit ensuite que Benjamin Franklin, l'un des Père fondateur des EtatsUnis, avait déjà prophétisé que quatre heures de travail par jour finirait par suffire et la vie ne serait plus que « loisir et plaisir ». Karl Marx, lui aussi attendait un jour où chacun aurait le temps de « chasser le matin, pêcher l'après-midi, s'occuper d'élèvage le soir et s'adonner à la critique après le repas [...] sans jamais devenir chasseur, pêcheur, berger ni critique. »
« A peu près à la même époque, le philosophe britannique John Stuart Mill, père du liberalisme ckassique, affirmait que le meilleur usage à faire de plus de richesse serait plus de loisir. Mille s'opposait à l'Evangile du travail prêche par son grand adversaire Thomas Carlyte (qui se trouvait également être un grand défenseur de l'esclavage), auquel il opposait son propre Evangile du loisir. D'après Mill, la technologie devait servir à restreindre autant que possible la durée de la semaine de travail. Il y aurait plus de place que jamais pour toutes les formes de culture de l'esprit, ainsi que pour le progrès moral et social, écrivait-il, mais aussi pour améliorer l'Art de vivre (John Stuart Mill, Principles of Political Economy with of Their Applications to Social Philosophy, Livre IV, 1848, chapitre VI. [www.econlib.org]). » ([48], p. 123)
« Keynes avait compris que le krach boursier de 1929 n'avait pas mis fin à toute l'économie mondiale. Les producteurs étaient en mesure de fournir autant de marchandise que l'année précedente ; mais pour de nombreux produits, la demande s'était tarie. « Nous ne souffrons pas des rhumatismes propres à la viellesse, écrivait Keynes, mais des douleurs de croissance résultant de changement trop rapides. »
Plus de quatre-vings ans plus tard, nous somme face à un problème identique.
Ce n'est pas nous soyons pauvres. C'est seulement qu'il n'y a pas assez de travail payé
pour tout le monde. Et en fait, c'est une bonne nouvelle.
Cela veut dire que nous pouvons commenser à nous préparer pour ce qui est peut-être le plus grand défi auquel nous ayons jamais eu à faire face : remplir un véritable océan de temps de loisir. » ([48], p. 140)
« Or ce n'est pas du tout ce qui s'est passé. Nous somme infiniment plus prospères, mais on ne peut pas dire que nous nagions dans un océan de temps libre.
Selon l'analyse de Graeber, un nombre incalculable de gens passent toute leur vie professionnelle à faire des boulots qu'ils considèrent eux-mêmes comme inutiles ... » ([48], p. 154-155)
Il s'agit de la théorie des emplois inutiles (bullshit job) de David Graeber [49]:
« Bullshit Job est un emploi rémunéré qui est si totalement inutile, superflu ou néfaste que même le salarié ne parvient pas à justifier son existence, bien qu'il se sente obligé, pour honorer les termes de son contrat, de faire croire qu'il n'en est rien
Les emploi en production ont été automatisés et réduits, mais au lieu de réduire le temps et donner les possibilités à la population de la Terre de s'engager dans la réalisation de ses propres projets, de ses rêves et de ses idées, nous avons observé moins de gonflements dans le secteur des services que dans le secteur administratif, la création du secteur des services financiers et du télémarketing, une expansion sans précédent des services juridiques, de la gestion de l'éducation et de la santé, des ressources humaines et des relations publiques. »
Nous assistons à une nouvelle révolution technologique visant à automatiser tous les processus économiques et managériaux, ce qui conduit à leur dépeuplement presque total.
Pour les membres de l'Académie internationale CONCORDE (AIC), il n'y a aucun problème à remplir du temps libre. Par exemple, on parcours de vie comprend les parties suivantes : la période d'étude - la période d'activité mathématique professionnelle -la période d'activité internationale dans le cadre de l'UNESCO - la période de la créativité libre et des activités dans le cadre des organisations internationales FIDJIP et CONCORDE, créées de ma propre initiative [2, 13-15].
De nombreux autres membres de l'Académie internationale CONCORDE poursuivent également leurs activités scientifiques et créatives après avoir atteint l'âge de la retraite et avoir quitté leurs universités. Parmi eux se trouvent les Professeurs JeanPierre Guichard et Edmond Jouve ; le professeur Vladimir Kluchnikov (ancien directeur du secrétariat de la Commission internationale de l'éducation pour le XXIe siècle de l'UNESCO) ; Dr. Francis Sanchez et Alexander Voin. Personne ne nous y oblige, mais une grande liberté de créativité, associée à des loisirs intéressants, nous procure une grande satisfaction et améliore la qualité de nos vies.
À l'avenir, on s'attend à ce que un tel mode de vie soit beaucouup plus repandu, en particulier dans le cas de l'introduction d'un revenu de base universel :
« En créant le revenu de base, nous pouvons abandonner la nécessité de fournir un emploi à chaque personne. Mais plus important encore, nous donnerons l'occasion d'abandonner un travail mal aimé.
Comme Fuller l'a écrit, les gens pourront commencer à se souvenir de ce qu'ils voulaient faire avant de se faire dire qu'ils devraient gagner leur vie. Après s'être débarrassé de la nécessité de constamment penser à l'argent pour subvenir à ses besoins fondamentaux, une personne sera en mesure de considérer le travail comme un espace de développement, de communication avec les autres et de réalisation de sa vocaton. » ([50], p. 70)
« André Gorz (1988) parle d'activité autonome pour toutes les activités qui sont à elles-mêmes leur propre fin, qui donnent en quelque sorte du sens à la vie. Ce sont les activités que l'on peut faire lorsque l'on sort de la containte ... » ([50], p. 69)
Bon nombre de ces activités sont très bénéfiques pour la société et Jean-Éric Hyafil, dans sa thèse sur le revenu de base universel [51], appelle plusieurs de ces activités volontaires des activités supérieures, par exemple (p. 70) :
- l'éducation initiale, la formation professionnelle : pour leur valeur propre et parce qu'elles favorisent l'autonomie des individus, leur capacitation (capital humain) et leur socialisation ;
- les activités artistiques, culturelles, sportives, de découverte et de loisir / l'éducation populaire . ;
- les activités de recherche et de diffusion scientifique.
À propos de ces questions, Saveliev dit :
« Il y a 140 millions d'habitants dans notre pays. Donc 140 millions de fois des milliers de dollars par mois, ce n'est pas beaucoup d'argent. Ce sont de petits pourcentages des sommes provenant de la vente de pétrole, de gaz, de bois et de métaux. Si cette part de profit est distribuée à tout le monde, alors l'éducation gratuite, les soins de santé gratuits, les retraites peuvent être annulés et tout cela peut être arrêté. Mais en même temps, tout le monde, de la naissance à la mort, recevra un millier de dollars garantis par mois. La personne elle-même pourra porter cet argent à une école ou chez un médecin. Cela donnera une véritable auto-organisation de la société, dont tout le monde rêve. Tout le monde ira voir un bon médecin et une bonne école et les paiera. Et rien ne peut être fait. Personne ne mourra de faim, il n'y aura pas de sans-abri.
Amiran Sardarov: Et les talents vont commencer à apparaître ?
Sergey Saveliev: Ils auront plus de chances. Ensuite, ils auront au moins de l'argent pour mûrir, quel que soit l'environnement. Mais pourquoi personne n'y va ? Parce qu'il y a immédiatement indépendance vis-à-vis de l'environnement. La dépendance biologique est fortement réduite. Les gens deviennent indépendants, ils commencent à penser de manière autonome. Bien sûr, une certaine quantité ne fera rien, dépenser de l'argent en alcool jusqu'à sa mort.
Mais vous vouliez un grand nombre d'enfants ! Dans de telles conditions, les gens se multiplieront comme des chats, car ils ont une tâche biologique. Parce qu'ils savent qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent, quoi qu'il arrive. Ils couvriront tout le pays d'un mètre de couche de descendants en cinq ans. Il n'y aura nulle part où les mettre.
Voici un avenir garanti, pas besoin d'accumuler des fonds de pension, pas besoin d'investir dans la médecine. 50% de cet argent est volé à mi-parcours. Comptez tout cet argent et vous constaterez qu'il y en a beaucoup plus que des milliers par mois sur un nez.
Amiran Sardarov: En effet, cela ne conduira-t-il pas au fait qu'ils ne feront que commencer à manger et à se multiplier ?
Sergey Saveliev: Bien sûr, cela conduira à une stagnation à un certain niveau. Mais tout va basculer, car l'argent devra être attribué quelque part. La dent t'a fait mal -tu as porté de l'argent. L'argent fonctionnera. Rien ne sera gratuit. Cet argent est immédiatement redistribué entre ceux qui peuvent offrir des services et ceux qui ne le peuvent pas.
Il s'avère qu'il s'agit d'un développement indépendant de l'humanité. Dans ce cas, l'évolution pourrait se passer de sorting cérébral d'une manière rationnelle. Mais elle ira quand même par une voie biologique.
Si on élimine un élément très important appelé « nourriture » du système étatique, il ne reste plus que la reproduction et la domination. Mais c'est très difficile à gérer. S'il y a de la nourriture, le problème de la reproduction est résolu rapidement. La
dominance reste, c'est-à-dire qui est le chef de meute. Le dernier instinct demeure. Et pour l'Etat c'est déjà très difficile.
Il n'y a pas d'appartement maintenant, et une personne ne peut pas se reproduire. Un petit salaire - encore une fois, il ne peut pas se multiplier. Il s'agit d'un système de liens internes qui, d'une part, ralentit la société, et d'autre part, la rend plus maniable. En conséquence, lié à une chaîne d'interactions humaines de toutes sortes, tout ce réseau supprime complètement tout développement de l'économie et de quoi que ce soit. En même temps, il est garanti la possibilité de géstion de ce matelas. Par conséquent, personne au monde ne veut y aller. » (Sardarov A. Serguey Saveliev. Dialogues avec un génie, 2013. / Сардаров А. Сергей Савельев. Диалоги с гением, 2013. - rubrique Impact de masse / раздел Массовое воздействие).
Bien sûr, il ne peut être question d'une augmentation du niveau de bien-être matériel si les dirigeants du pays poursuivent une politique déraisonnable.
La qualité de l'environnement
La qualité du lieu de résidence d'une personne dépend de ses aptitudes et de ses préférences personnelles, c'est-à-dire dans une large mesure du choix de sa profession.
Les experts du Global Education Futures (GEF) et de WorldSkills Russia (WS) dans leur rapport Les compétences de l'avenir : ce que vous devez connaître et savoir dans un nouveau monde complexe [50] soulignent :
« Un grand nombre des tâches actuellement accomplies par les travailleurs de divers secteurs de l'économie seront automatisées ou disparaîtront en raison d'un changement d'organisation de la société. Pour la nouvelle économie, des spécialistes d'un nouveau type seront nécessaires. Ils feront face à des défis qui nécessitent une approche créative et la volonté de travailler avec d'autres personnes et avec des systèmes d'intelligence artificielle
L'approche au travail va changer. Au lieu de la carrière linéaire habituelle dans une profession, une personne sera engagée dans la réalisation de sa vocation, en modifiant ses activités. » (p. 8)
« Dans le nouveau monde complexe, il n'y aura pas de métiers linéaires - c'est-à-dire les spécialisations qu'on apprend dans sa jeunesse, après quoi on effectue le même travail tout au long de sa vie, gravissant lentement l'échelle de carrière ... Avec le rythme accéléré des changements technologiques et sociaux, une personne devra réapprendre à plusieurs reprises au cours de sa vie et évoluer dans de nouveaux domaines d'activité. À cet égard, une plus grande attention est accordée à la capacité d'adaptation
Pour faire face à la complexité croissante du monde, une personne doit avoir sa propre idée du sens de son activité. Le travail ne devient alors qu'une manifestation de ce sens. Nous ne devrions pas enseigner aux écoliers et recycler les adultes pour les «professions du futur» (qui changent constamment), mais les aider à trouver leur vocation et apprendre la réalisation de soi. » (p. 70)
« Nous pensons que les grandes institutions d'enseignement devraient mettre l'accent sur le développement des compétences de base, en les complétant ensuite par des compétences professionnelles, tandis que les compétences spéciales peuvent être laissées en dehors du processus éducatif principal. Ces compétences changeront constamment et il sera possible de les acqérir de manière indépendante ou en petits groupes autoorganisés. » (p. 73)
Les activités humaines tout au long de la vie comprennent les études, au terme desquelles survient généralement une période de travail salarié rémunéré, qui cesse souvent lorsque des conditions favorables sont réunies pour des activités correspondant à la vocation de chacun.
Par exemple, l'auteur de ce livre a d'abord passé par toutes les étapes des études (aux Universités de Yakoutsk et de Léningrad, ainsi que de l'Université Dauphin de Paris) et des activités dans le domaine des mathématiques et de ses applications : il est devenu docteur d'Etat, professeur des Universités, dirigeait un département universitaire et un autre en Académie des sciences [24]. J'ai donc passé un sorting mathématiques sérieux. Pendant cette période, j'ai vécu à Yakoutsk, Leningrad et Paris.
J'étais ensuite pendant de nombreuses années un fonctionnaire international, expert de catégorie supérieur P-5 du Secteur de l'éducation de l'UNESCO à Paris [2]. La reconversion consistait à l'obtention d'une éducation diplomatique à l'Académie diplomatique internationale de Paris et d'une formation approfondie (DEA) en droit international et en économie à l'Université de Paris-Descartes. Depuis 2005, je suis concentré sur le travail créatif dans divers domaines de la science, de la culture et de l'éducation [29] et depuis 2009 je vis dans une petite et agréable ville de la province de Champagne.
L'état de santé
L'état de santé est une composante la plus importante de la qualité de la vie humaine, ce qui a été souligné par la récente pandémie qui a secoué le monde entier. Malheureusement, une dangereuse pandémie cérébrale de « démence numérique » se propage en parallèle.
Un être intellectuel biologique ou artificiel est raisonnable, s'il est capable d'évaluer la qualité de son existence (de sa vie) et d'être conscient du problème de la survie d'une classe des êtres raisonnables. Nous nommuns personnalité un sujet d'une activité consciente, c'est-à-dire un être capable d'évaluer la qualité de sa vie (de son existence) et de réaliser le problème de la survie de la raison [3].
Parmi les êtres humains qui sont actuellement les étalons des créatures intelligentes, il existe de nombreuses personnes que nous ne pouvons pas répertorier selon ces définitions aux individus raisonnables.
De plus, on observe l'abrutissement de la société en raison de l'épidémie de consommation excessive et superficielle d'informations. Andrey Kurpatov, psychiatre en vogue, explique ce phénomène alarmant :
« Il y a une épidémie, mais les maladies sont différentes : démence numérique chez l'enfant, pseudo-débilité informationnelle chez l'adulte.
Le terme démence numérique est apparu pour la première fois en Corée du Sud, mais a déjà été très rapidement adopté par les États-Unis et l'Europe. Il s'agit d'un état spécifique du cerveau qui caractérise les jeunes dont la vie depuis la naissance a été associée aux gadgets.
On sait que le cerveau humain se forme lentement - au moins pendant 21 ans. Et il y a des règles que vous ne pouvez pas enfreindre : par exemple, les enfants ont besoin d'une motricité fine, mais les enfants modernes ne ressentent plus le monde qui les entoure, ils piquent leurs doigts sur l'écran de la tablette.
Si le cerveau de l'enfant ne ressent pas, pour ainsi dire, le monde au bout de ses
doigts, ses fonctions mentales de base se forment mal. D'où l'incapacité de se
concentrer, de retenir l'attention, de comprendre le sous-texte, etc. Le diagnostic de
trouble d'hyperactivité avec déficit de l'attention chez l'adulte» est posé aux États-Unis
à la moitié des nouveaux adultes ...
On a démontré que les changements neurophysiologiques et biochimiques caractéristiques de la dépendance aux smartphones sont identiques aux changements cérébraux engendrés par la dépendance narcomane ...
Vaut-il donc la peine de se demander (bien que ce soit en fait très surprenant!) qu'un certain nombre d'études ont montré : chez les personnes dépendantes numériquement, grosso modo, jusqu'à 10% du cortex cérébral «s'assèche». Autrement dit, la stupidité physique se produit.
Mais à quoi d'autre, outre la stupidité physique, conduit la consommation constante d'informations? À la stupidité, pour ainsi dire, structurelle, ce qui a été appelée pseudo-débilité informationnelle ...
Certaines zones du cortex sont responsables de la consommation d'informations dans notre cerveau, tandis que d'autres sont responsables de la réflexion. Et ce sont des systèmes antagonistes, c'est-à-dire que nous pouvons soit consommer des informations, soit penser. Mais nous ne pouvons pas faire les deux en même temps.
Il nous semble que nous pensons lorsque nous reconnaissons des images en lisant des titres d'articles ou en regardant des photographies. Mais ce n'est pas le cas : la reconnaissance de formes est simplement une reconnaissance de formes. Vous penser quand vous faites défiler dans votre tête les objets intellectuels liés au problème en cours de résolution, et ils sont formés dans les structures plus complexes.
Comme nous sommes tous, à un degré ou à un autre, dépendants de l'information, les zones cérébrales responsables de la pensée restent littéralement inactives et ne s'entraînent pas. Cela conduit au fait que, au sens littéral du mot, nous perdons l'habileté de construire des objets intellectuels complexes, nous pensons de plus en plus superficiellement, automatiquement, nous ne plongons pas dans l'essence de la question. » (Kurpatov A.V. Neuroscience de la bêtise croissante / Курпатов А.В. Нейронаука о нарастающей глупости // https://www.fontanka.ru/2018/01/15/060/).
Saveliev appelle ce phénomène l'homopadisation (processus de l'extériorisation
de l'intelligence). Le sorting cérébral organisé est notamment dirigé contre cette
dangereuse tendance à la débilisation de masse.
***
Alexey Turchin et Mikhail Batin croient que l'une des principales tendances du
développement de l'humanité est la croissance de la valeur de la vie :
« Cette tendance se reflète dans la réduction de la violence, la culture de la sécurité, le soin de la vie des autres et le désir de la prolongation de la vie. » ([52], p. 82).
« Le principal dilemme de l'avenir : soit l'immortalité physique des hommes sera atteinte, soit une catastrophe mondiale se produira. La raison de l'émergence de ce dilemme est que le progrès technique ouvre si grandes opportunités qu'ils peuvent conduire aux très bons ou aux très mauvais résultats. Le choix entre ces deux voies sera faite durant le XXI e siècle. » ([52], p. 5).
C'est pourquoi je crois que le flux de jeunes doués, désirants contribuer au développement de la gérontologie, pourrait bientôt commencer à croître. Le développement de ce processus est dans l'intérêt d'amélioration de la qualité de vie de tous et peut même contribuer à la consolidation de l'humanité.
Nous partageons l'avis de Turchin:
« Les gens composent volontiers des arguments en faveur de l'au-delà, c'est-à-dire en faveur de la mort, et n'essaient même pas de comprendre pourquoi la mort est inévitable. La principale cause de décès est le vieillissement, mais la société n'a toujours pas reconnu que le vieillissement est mauvais, que c'est un processus négatif, que le vieillissement est une maladie, quelque chose contre laquelle il faut lutter.
Le plus grand choc pour les gens du futur sera à quel point les gens du passé, y compris nos contemporains, étaient indifférents à leur propre mort et à la mort de tous les vivants. Il sera étonnant de voir à quel point les gens sont aujourd'hui plongés dans les plaisirs et ne sont pas prêts à dépenser même une fraction d'un pour cent de leurs ressources pour ne pas mourir. » ([53], p. 22).
Nous sommes d'accord que tous les mégaprojets d'Humanité qui ont été mis en œuvre jusqu'à présent avec des coûts énormes sont intéressants, mais «leur utilité s'estompe par rapport aux capacités et à l'importance du mégaprojet pour une extension radicale de la vie» pour la mise en œuvre de laquelle autant d'esprits brillants que possible devraient être impliqués.
Alexey Turchin souligne que [53]:
« Le désir d'éviter la mort unit la droite et la gauche, chrétiens et athées, libertaires et nationalistes. La valeur totale de la vie humaine peut être représentée comme une force politique protégeant le droit à la vie de tous sans séparation. Cette force politique peut avoir l'apparence d'un parti politique participant à un processus
électoral démocratique, tout comme le parti vert reflète la valeur de l'écologie et de la préservation de l'environnement. La tâche d'une extension radicale de la vie peut devenir la base de l'unification pacifique de divers pays et de la création d'un véritable monde multiculturel ...
La principale cause de décès dans les pays développés est le vieillissement. Lutter contre le vieillissement demande de l'argent. L'État ou les investisseurs privés n'affectent l'argent que sous réserve de l'approbation publique. La lutte contre le vieillissement profite aux citoyens car ils vivront plus longtemps et se sentiront mieux.»
Le niveau de sécurité
La sécurité quotidienne dépend de soi-même et de la politique du gouvernement, notamment migratoire. De plus, nous vivons selon la terminologie de Kononov dans des environnements catastrophiquement instables [9], par conséquent, la civilisation est confrontée à d'innombrables tâches communes pour augmenter son potentiel de salut, mais elle gaspille ses forces dans l'autodestruction, consacrant des moyens gigantesques aux dépenses militaires.
Savelyev écrit à propos de la sélection des dirigeants :
« Il est tout à fait clair qu'une personne formée, éduquée et cultivée, non accablée par des maladies héréditaires ou mentales, est extrêmement utile à la direction de n'importe quel État. Les actions et les projets d'un tel penseur, soigneusement réfléchis et calculés pour un résultat lointain, nourriront, sécuriseront et stabiliseront la vie de la population. Sélectionner un nombre suffisant de personnes capables et éduquées n'est pas difficile même dans le pays le plus arriéré...
Le désir de pouvoir est une expression socialisée de l'instinct de domination, mais la prévalence des formes de comportement simiens est difficilement compatible avec une activité rationnelle...
Des personnes socialement actives, prêtes à tout pour des avantages biologiques, arrivent au pouvoir. Cela ne signifie pas du tout qu'elles s'efforcent de bien faire dans n'importe quel travail. Au contraire, elles pourront imiter avec autant de succès des activités très différentes, car le principal motif de leur vie est l'intérêt personnel, et la structure du pouvoir semble être l'outil le plus attrayant pour eux. Plus un comportement est primitif et plus les objectifs personnels d'un fonctionnaire sont biologiques, plus ses capacités d'adaptation sont universelles et plus sa probabilité de pénétrer dans tout système de contrôle des hominidés est élevée. » ([11], 7. Asynchronie de la sélection cérébrale /Асинхронность отбора мозга).
« Une jeunesse en croissance, talentueuse et douée, qui peut faire beaucoup, est confrontée à une insurmontabilité à cause de l'argent, des relations, des enfants médiocres mais de haut rang, qui occuperont des positions élevées, quelles que soient leurs capacités. » (Sardarov A. Serguey Saveliev. Dialogues avec un génie, 2013. / Сардаров А. Сергей Савельев. Диалоги с гением, 2013. - rubrique Civilisation / раздел Цивилизация).
La pénétration des hauts niveaux de pouvoir par des gouvernants capables de plonger le pays dans l'abîme de la guerre est le plus grand danger pour le niveau de sécurité de la population, à l'exception du sommet de la classe dirigeante. Les événements courants soulignent une fois de plus la nécessité absolue de résoudre rapidement le problème de la fin de l'ère des guerres dans l'histoire de l'humanité et d'orienter les ressources libérées vers la résolution de nombreux problèmes communs complexes et difficiles.
La satisfaction à l'égard de sa vie
C'est un sentiment très subjectif, bien qu'il existe différents indicateurs tels que l'Indice de satisfaction de la vie proposé par Adrian White et d'autres. Beaucoup dépend de la conformité des résultats obtenus dans la vie avec les attentes, il est donc important que ces attentes ne soient pas trop élevées.
Evgeni Balatski cite l'ensemble suivant de facteurs de satisfaction à l'égard de la
vie :
« 1. Sécurité personnelle et familiale (absence de criminalité endémique, criminalisation de la vie et arbitraire des autorités, minimisation des catastrophes d'origine humaine présentant un risque pour la vie et la santé) ;
2. Bien-être matériel (la disponibilité d'un logement normal, de vêtements, de nourriture, la possibilité de fournir une éducation et des soins médicaux pour soi-même et sa famille) ;
3. Bien-être familial (relations harmonieuses avec les membres de sa famille, amour et respect mutuels) ;
4. Réalisation des objectifs fixés (existence de la liberté sociale et politique, disponibilité d'opportunités réelles pour réaliser le potentiel de la mobilité sociale) ;
5. Autoréalisation créative (possibilité de s'exprimer au travail et en dehors du travail, y compris dans la vie publique) ;
6. Disponibilité de bons loisirs fructueux (existence de temps libre et moyens de l'utiliser efficacement, y compris le repos pendant les vacances et les voyages, l'accès aux valeurs culturelles, etc.) ;
7. Bon climat et beau temps (absence de catastrophes naturelles, de pluies prolongées, de changements brusques de température et de pression; temps correspondant à la saison en cours, nombre de jours ensoleillés suffisant, etc.) ;
8. Statut social décent (profession respectée, position solide, diplômes, titres, grades, récompenses, etc.) ;
9. Présence de contacts sociaux informels efficaces (amitié, communication, compréhension mutuelle, sexe, etc.) ;
10. Stabilité sociale, confiance dans l'avenir (absence de bouleversements sociaux et politiques, absence de réformes économiques mal conçues et non préparées, inflation modérée, chômage, etc.) ;
11. Cadre de vie confortable (bonne écologie, infrastructures sociales développées,
etc.) ;
12. Bonne santé (absence de maladies chroniques, de blessures graves et mortelles). » ([54], p. 43)
De cette liste, nous mettons en premier lieu les facteurs de bonne santé, de bien-être familial, de réalisation des objectifs fixés, de bien-être matériel.
Citons l'opinion de Saveliev sur l'importance du sorting cérébral pour construire des relations harmonieuses :
« Amiran Sardarov: Les gens veulent trouver une âme sœur, un «grand amour pur », mais à la fin ils n'obtiennent que déception et souffrance. Comment rendre la vie plus facile, et est-ce uniquement lié à l'instinct de reproduction?
Sergey Saveliev: Oui, on veut se reproduire. Vivre une longue vie heureuse et mourir le même jour. Les objectifs sont purement biologiques. Naturellement, la sélection des partenaires doit également être biologique..
Amiran Sardarov: Ainsi on souffre tout le temps. Un objet de désir apparaît, certaines attentes lui sont imposées, il ne les justifie pas, et ne peut pas les justifier, car ils ne correspondent pas par leurs cerveaux, puis ils sont déçus. Et ainsi sans fin.
Sergey Saveliev: Il s'agit d'un processus biologique. Il ne peut être brisé que par un sorting cérébral, rien d'autre. Sinon, on continuera à souffrir. Surtout sur fond hormonal, quand l'objectivité et la criticité sont proches de zéro. » (Sardarov A.
Serguey Saveliev. Dialogues avec un génie, 2013. / Сардаров А. Сергей Савельев. Диалоги с гением, 2013. - rubrique Femmes et reproduction / раздел Женщины и размножение).
Conclusion générale
Saveliev estime que :
« Et la seule idée planétaire de mon point de vue est de faire de cette planète non pas une planète d'animaux, ce qu'elle est maintenant, mais une planète de gens. Pour que tout sur cette planète soit décidé raisonnablement et rationnellement. Mais pour cela, nous devons encore une fois nous forcer et nous trier. Nous devons faire un sorting qui n'a pas encore été faite dans la nature. Sorting raisonnable de personnes raisonnables. Alors quelque chose va changer.
C'est une idée planétaire. Il n'y a plus et il n'y aura plus d'idées nationales et étatiques, c'est ridicule. Quel que soit l'état, peu importe à quel point un chef-babouin est noble, c'est un non-sens complet, cela ne résoudra rien. On dois chercher une idée planétaire. Ce qui n'est pas de recouvrir la planète d'une épaisse couche d'espèces menacées. «Sauvons la nature» - qu'est-ce que c'est? C'est pour les déficients mentaux. Il faut faire une planète de gens pour qu'il y ait une personne raisonnable. Mais nous n'avons même pas encore de critère de sélection des personnes raisonnables. Nous vivons selon les lois biologiques, et nous n'avons pas non plus les moyens de choisir des raisonnables. Les mêmes lois biologiques s'appliquent à nous. Comme nous étions du bétail, nous sont restés dans cet état. Et nous évoluons selon les lois bestiales.
Pouvons-nous arrêter cette honte et créer une planète de gens ? Qui utiliseront leur intelligence pour résoudre tous les problèmes. Vous n'avez pas besoin d'être ami avec qui que ce soit pour cela. Il n'est pas nécessaire de tomber immédiatement amoureux de tout le monde sur la planète en extase et de fusionner dans l'orgasme. Il faut lancer des mécanismes de sélection qui donneraient aux gens raisonnables des avantages qui leur permettront de faire une révolution biologique. Il est nécessaire de changer le cours biologique de l'évolution, de le remplacer par un cours rationnel. Si cela ne se produit pas, alors il n'y aura aucune planète des gens. Il y aura une planète des bêtes. » (Sardarov A. Serguey Saveliev. Dialogues avec un génie, 2013. / Сардаров А. Сергей Савельев. Диалоги с гением, 2013. - rubrique De moi-même / раздел О себе).
Saveliev est convaincu qu'un être humain doit créer quelque chose dans la vie et démontrer qu'il est qualitativement différent des primates supérieurs:
« Un être humain n'a que 30 000 jours. Puis une fosse de 1x2x2 mètres et une petite butte. Maintenant que vous avez ce temps, vous faites au moins quelque chose en plus de vous saouler, de vous reproduire et de bomber votre poitrine musclée. Démontrez au moins d'une manière ou d'une autre que vous êtes un être humain. Mais la plupart des gens passent ce temps sur le banc, au cinéma et dans les divertissements. Ce sont des tâches biologiques. Et nous ne devenons humains que lorsque nous créons quelque chose. Il n'y a pas d'autre moyen. Vous ne pouvez en aucun cas prouver que vous n'êtes pas un singe, si vous n'avez rien créé d'autre dans votre vie. Oui, vous dites que vous avez une pensée abstraite et toutes ces autres bêtises psychologiques qui permettent à quelqu'un de médiocre et sans valeur d'être appelé un être humain. Mais un être humain a une excellente occasion de créer quelque chose qui n'existait pas avant lui. Si une personne n'utilise pas cette opportunité, je ne peux trouver en elle aucune différence avec les primates supérieurs. Car dans ce cas, les mêmes lois s'appliquent à une personne que dans le monde biologique. Alors on ne sait pas pourquoi il est un être humain. » (Sardarov A. Serguey Saveliev. Dialogues avec un génie, 2013. / Сардаров А. Сергей Савельев. Диалоги с гением, 2013. - rubrique Troubles psychologiques / раздел Психологические заморочки).
Avec la prise de conscience que la vie humaine se déroule dans des environnements catastrophiquement instables et la présence d'innombrables tâches communes auxquelles la civilisation est confrontée, il devient de plus en plus clair que pour préserver et améliorer la qualité de vie, il est nécessaire de sélectionner toutes les personnes qui conviennent de sérieux travaux scientifiques, technologiques et autres pour résoudre ces problèmes.
En prévision de la réussite et de la mise en œuvre du projet de sorting cérébral conscient de Saveliev ou d'un autre programme similaire, nous pensons que le sorting mathématique est le type de tri cérébral le plus fiable pour les activités professionnelles dans le domaine des sciences exactes et de nombreuses activités modernes qui nécessitent un développement de pensée analytique et rationnelle, de ténacité et de persévérance.
Selon Saveliev, on ne peut pas traiter de la même manière des sciences complexes et des domaines de connaissance qui ne nécessitent pas de talents particuliers, dont il parle dans les termes suivants :
« La psychologie n'est pas du tout une science. Il n'y a pas d'axiomatique et de critères clairs. Et comme il n'y a pas de critères clairs, tout cela se transforme en verbiage, ce que fait la psychologie. Il n'y a là aucune base matérielle, seulement des mots. Si nous avons affaire à des mots qui sont initialement falsifiés, alors il n'y a rien à dire du tout, c'est de bavardage. » (Sardarov A. Serguey Saveliev. Dialogues avec un génie, 2013. / Сардаров А. Сергей Савельев. Диалоги с гением, 2013. - rubrique Homme / раздел Человек).
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