Научная статья на тему 'LES CONSéQUENCES DU COVID-19 SUR L’éCONOMIE AFRICAINE'

LES CONSéQUENCES DU COVID-19 SUR L’éCONOMIE AFRICAINE Текст научной статьи по специальности «Языкознание и литературоведение»

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Ключевые слова
CORONAVIRUS / CONSéQUENCES DU COVID-19 / PANDéMIE EN AFRIQUE / CRISE éCONOMIQUE EN AFRIQUE

Аннотация научной статьи по языкознанию и литературоведению, автор научной работы — Nguala Narciss Mpuyi

La situation pandémique de COVID-19 a non seulement occasionné une crise sanitaire mondiale, mais aussi une crise économique dans la plupart des pays du monde. [7] Tout a commencé en Décembre 2019 à Wuhan, une localité de la République populaire de Chine où un virus appelé Coronavirus a été découvert avant de se répandre partout dans le monde entier quelques mois plus tard. Ce fut le début d’une période obscure pour l’humanité, et pour l’Afrique, qui a enregistré son premier cas de COVID-19 le 14 Février 2020 en Égypte. Selon le programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), la pandémie de COVID-19 est la plus grande crise sanitaire mondiale auquel l’humanité ait été confrontée depuis la seconde guerre mondiale (https://www.africa.undp.org/content/rba/en/home/coronavirus.html) et l’Afrique n’en reste pas à l’écart de cette déclaration. Ce sujet est d’une importance fondamentale pour le monde entier en général, et pour le continent africain en particulier, d’autant plus que cette pandémie touche toutes les couches sociales et économiques du continent; mettant l’économie des pays africains en position inconfortable. [16] C’est un grand défi auquel l’Afrique doit faire face. Cet article a pour but de d’aborder l’impact de la pandémie de COVID-19 sur les économies africaines. Pour ce faire, il serait judicieux d’analyser les données et statistiques de la pandemie COVID-19 en Afrique en s’appuyant sur les decisions poliques et economiques, supports, articles et rapports disponibles sur la question de la pandémie de COVID-19 en Afrique.

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Текст научной работы на тему «LES CONSéQUENCES DU COVID-19 SUR L’éCONOMIE AFRICAINE»

СТАРТАП МОлОДОгОУЧЕНОгО

оригинальная статья

DOI: 10.26794/2226-7867-2021-11-2-125-128 УДК 338.14(045)

Последствия СОУЮ-19 для экономики Африки

Н. Мпуйи Нгуала

Финансовый университет, Москва, Россия https://orcid. огд/0000-0002-5248-9659

АННОТАЦИЯ

Ситуация с пандемией коронавируса привела не только к глобальному кризису в области здравоохранения, но и к экономическому кризису в большинстве стран мира . Все началось в декабре 2019 г в Ухани (КНР), где был обнаружен вирус, названный COVID-19 . Это было началом неясного периода для всего человечества и для африканского континента, где первый случай заражения COVID-19 зарегистрировали 14 февраля 2020 г в Египте . По данным Программы развития Организации Объединенных Наций (ПРООН), пандемия COVID-19 является крупнейшим глобальным кризисом в области здравоохранения, с которым человечество столкнулось со времен Второй мировой войны. Данное заявление также затрагивает и Африканский континент. Эта тема имеет фундаментальное значение для всего мира в целом и для африканского континента в частности, особенно с учетом того, что пандемия затрагивает все социальные и экономические слои континента, ухудшая экономическое положение африканских стран. В статье рассматривается влияние пандемии COVID-19 на экономику африканских стран. Для этого проанализированы статистические данные о пандемии COVID-19 в Африке, а также имеющиеся политические и экономические решения, материалы статей и докладов по вопросу пандемии.

Ключевые слова: COVID-19; коронавирус; последствия COVID-19; пандемия в Африке; экономический кризис в Африке

Для цитирования: Мпуйи Нгуала Н. Последствия СОУЮ-19 для экономики Африки. Гуманитарные науки. Вестник Финансового университета. 2021;11(2):125-128. РО1: 10.26794/2226-7867-2021-11-2-125-128

original paper

Les conséquences du COVID-19 sur l'économie africaine

N. Mpouyi Ngouala

Financial University, Moscow, Russia https://orcid. org/0000-0002-5248-9659

RÉSUMÉ

La situation pandémique de COVID-19 a non seulement occasionné une crise sanitaire mondiale, mais aussi une crise économique dans la plupart des pays du monde . [7] Tout a commencé en Décembre 2019 à Wuhan, une localité de la République populaire de Chine où un virus appelé Coronavirus a été découvert avant de se répandre partout dans le monde entier quelques mois plus tard. Ce fut le début d'une période obscure pour l'humanité, et pour l'Afrique, qui a enregistré son premier cas de COVID-19 le 14 Février 2020 en Égypte. Selon le programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), la pandémie de COVID-19 est la plus grande crise sanitaire mondiale auquel l'humanité ait été confrontée depuis la seconde guerre mondiale (https://www. africa.undp. org/content/rba/en/home/coronavirus .html) et l'Afrique n'en reste pas à l'écart de cette déclaration. Ce sujet est d'une importance fondamentale pour le monde entier en général, et pour le continent africain en particulier, d'autant plus que cette pandémie touche toutes les couches sociales et économiques du continent; mettant l'économie des pays africains en position inconfortable . [16] C'est un grand défi auquel l'Afrique doit faire face . Cet article a pour but de d'aborder l'impact de la pandémie de COVID-19 sur les économies africaines . Pour ce faire, il serait judicieux d'analyser les données et statistiques de la pandemie COVID-19 en Afrique en s'appuyant sur les decisions poliques et economiques, supports, articles et rapports disponibles sur la question de la pandémie de COVID-19 en Afrique .

Mots cles: COVID-19, Coronavirus, Conséquences du COVID-19, pandémie en Afrique, crise économique en Afrique.

For citation: Mpuyi Nguala N. Implications of COVID-19 on the African economy. Gumanitarnye Nauki. Vestnik Finansovogo Universiteta = Humanities and Social Sciences. Bulletin of the Financial University. 2021;11(2): 125-128. DOI: 10.26794/ 2226-7867-2021-11-2-125-128

© Мпуйи Нгуала Н, 2021

СТАРТАП МОЛОДОГО УЧЕНОГО

Le continent africain, autrefois sévèrement touché par le virus d'ebola, est plus ou moins épargné du coronavirus. En effet, l'Afrique est jusqu'à aujourd'hui le continent qui a enregistré le moins de cas en terme de contaminés et de décès du coronavirus.

Cela s'explique par la réaction anticipée de certains pays africains face au COVID-19 et, sans doute, du fait de son climat et de sa jeune population. Cependant, au delà de ses effets sanitaires, le COVID-19 a des effets économiques auxquels le continent africain ne sortira pas indemne.

Dès le premier cas de COVID-19 en Afrique, plus précisément en Égypte, plusieurs pays africains ont immédiatement pris des diverses mesures, en particulier les mesures liées aux distanciations sociales pour freiner la propagation du virus, en l'occurence le confinement et la fermeture des frontières. [11] Ce qui a considérablement impacter l'économie continentale, qui dépend essentiellement du monde extérieur.

En Afrique, les conséquences économiques du COVID-19 concernent principalement la production, la consommation, le tourisme, le secteur d'emplois ainsi que les finances publiques1. [1, 17]

En général, la fortune des économies africaines a toujours été, dans une tendance croissante, dépendante de l'économie mondiale. Selon les meilleures estimations disponibles, les économies de l'Afrique de l'ouest étaient déjà bien intégrées dans l'économie mondiale à la fin du 19ème siècle, la part de l'économie internationale dans l'économie nationale étant d'environ 10-15% au milieu du 19ème siècle, et peut-être augmentant à 20% au début du 20ème siècle. À la fin de la domination coloniale, l'ouverture (exportations+importations en pourcentage du PIB) était passée à 50%. Cette part est restée stable pendant 4-5 décennies, mais a été mesurée entre 70 et 80% au début de la crise financière à la fin des années 2000. Ainsi, l'économie africaine typique est très dépendante des marchés mondiaux, et la croissance pendant la période «Africa rising» depuis le début des années 2000 a été associée à une dépendance nettement accrue aux marchés internationaux2.

1 Note de synthèse: les incidences de la COVID-19 en Afrique. URL: https://www.un.org/sites/un2.un.org/files/les_ incidences_de_la_covid-19_en_afrique.pdf.

2 Poverty in a RISING Africa. URL: http://documents1. worldbank.org/curated/en/949241467996692059/pdf/103948-PUB-POVERTY-AFRICA-Box394870B-PUBLIC.pdf.

En vue de la pandemie de COVID-19, La Commission des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED) prévoit une chute du Produit Intérieur Brut (PIB) africain allant de 3,2% à 1,8% en 2020 3. Plusieurs pays se voient baisser leurs PIB. La Banque mondiale (BM) estime que cette crise sanitaire va entrainer les économies de l'Afrique en récession, une première depuis plus de 20 ans. [14] Cette baisse de la prévision de croissance du continent s'explique par la chute du PIB de ses principaux partenaires que sont la Chine, l'Union européenne (UE) ou encore les Etats-Unis. Dans une étude du ministère tunisien du développement de l'investissement et de coopération nationale, publiée en Juin dernier, il est prévu qu'en raison de la pandémie du Covid-19, la Tunisie enregistrera en 2020 un taux de croissance négatif de -4,4%, ainsi qu'un repliement de l'investissement de -4,9% et la consommation familiale reculera de 8%. La même étude prévoit une augmentation de 21,6% contre 15% de la moyenne du chômage. Ce qui équivaut à 274 milles nouveaux chômeurs dans le pays.

La pandémie de COVID-19 touche aussi le secteur touristique, notamment le secteur de transport aérien qui est un secteur non négligeable du continent contribuant à plus de 2,5% du produit intérieur brut africain 4. Cependant, la limitation de voyage, la fermeture des frontières ont ralenti la croissance économique de l'industrie de transport aérien du continent. Selon International Air Transport Association (IATA), l'industrie de transport aérien en Afrique contribue à 55,8 milliards de dollars américains et couvre 6,2 millions d'emplois. [4] Le coronavirus affecte les grandes compagnies aériennes telles que Ethiopian Airlines, Kenyan Airways, Egyptair, South African Airways et autres géant du transport aérien africain. Cet impact s'explique aussi par la baisse du personnel desdites compagnies et le chômage partiel son personnel.

Le secteur touristique représente une grande partie du PIB de plusieurs pays africains. [12] Pour le Seychelles, le Cap-Vert et l'Île Maurice,

3 Afrique/Coronavirus: le PIB pourrait passer de 3,2% a 1,8% en 2020 (CNUCED). URL: https://www.aa.com.tr/fr/ afrique/afrique-coronavirus-le-pib-pourrait-passer-de-3-2-%C 3%A0-1-8-en-2020-cnuced/1781852.

4 IATA 19 March 2020) Africa & Middle East - Urgent

Emergency Support Requested for Airlines. URL: https://www. iata.org/en/pressroom/pr/2020-03-19-01/.

le tourisme contribue à plus de 25% du PIB. Le tourisme couvre plus de 20% de l'emplois dans chacun des pays cités. Pour les autres pays africains, le tourisme reste un secteur non négligeable, d'autant plus que le tourisme emploie plus d'un million de personnes dans des pays comme le Nigeria, Kenya, Tanzanie, Ethiopie, Afrique du Sud.

Au cours des crises passées, y compris la crise financière de 2008 et le choc des prix des produits de base de 2014, le tourisme africain a subi des pertes pouvant atteindre 7,2 milliards de dollars. Selon le scénario moyen, le secteur du tourisme et des voyages en Afrique pourrait perdre au moins 50 milliards de dollars en raison de la pandémie de Covid 19 et au moins 2 millions d'emplois directs et indirects.

Les finances publiques des Etats du continent africain ne seront pas épargnées de la pandémie du COVID-19. En effet, le choc des finances publiques des États africains est dû à la chute des recettes d'exportation du continent. [2] La commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) estime que la pandémie de COVID-19 pourrait entraîner une baisse des recettes d'exportation de plus 100 milliards de dollars américains 5. Les exportations de l'Afrique concernent principalement les matières premières, car plus d'un tiers des finances publiques des pays africains tirent l'essentiel de l'exportation des matières premières. [1] D'ailleurs, cette exportation des matières premières a occasionné une croissance économique impressionnante de près de 5% au cours des 14 dernières années. Cependant, à cause de la pandémie de coronavirus, le pétrole brut du continent africain fait face à un choc de demande le plus important de l'histoire du continent. En effet, l'arrêt du commerce mondial, occasionné par la pandémie de Covid-19, a pour résultat la chute des prix de pétrole. [2] À cela s'ajoute aussi le désaccord entre la Russie et l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole. [9] Cela va s'en dire que la chute du prix de pétrole brut et la contraction de la demande affectent directement la finances publiques des États africains.

5 La CEA estime des milliards de pertes en Afrique en raison de l'impact du COVID-19. URL: https://www.un.org/ africarenewal/fr/derni%C 3%A8re-heure/coronavirus/la-cea-estime-des-milliards-de-pertes-en-afrique-en-raison-de-l%E 2%80%99impact-du-covid-19.

En Afrique, la baisse du prix de pétrole concerne les pays sensibles comme le Nigéria, l'Angola, l'Algérie, le Ghana, le Cameroun, la Guinné Équatoriale, la République du Congo ainsi que le Gabon. Pour le Nigéria et l'Angola, les plus grands producteurs de pétrole du continent, les revenus pétroliers représentent plus de 90% des exportations et plus 70% de leurs budgets nationaux. La chute des prix du pétrole frappera probablement dans une proportion similaire.

La fiscalité du continent est largement menacée. Les États africains seront contraint de faire recours au monde extérieur, ce qui risque d'alourdir la dette des Pays africains.

Les gouvernements africains réclament une aide de 100 milliards de dollars y compris un moratoire sur toutes les dettes extérieures. Selon la Banque mondiale, un allègement temporaire de la dette des pays africains pourra être accordé. Les institutions de Bretton Woods par contre appellent à l'annulation dette de la part des pays du G20.

Ceci dit, un moratoire a été accordé par le G20, en l'occurrence la suspension temporaire du service de la dette des pays les plus pauvres6. La dette de ces pays est prolongée jusqu'en Juin 2021. Ce moratoire concerne 46 pays dont la plupart sont du continent africain. [15] Cependant, cette suspension décidée par le G20, met à l'écart les pays qui peuvent se financer sur les marchés internationaux. Sur ce, le Maroc, d'Algérie, la Tunisie, l'Egypte, la Libye, l'Afrique du Sud ainsi que l'Angola sont mis à l'écart de ce moratoire. Celui-ci fait l'objet d'un débat au sein du continent africain, d'autant plus qu'il ne prend pas en compte les créanciers privés de la dette publique extérieure de l'Afrique.

De toute évidence, la pandémie de COVID-19 met en péril toutes les économies du monde. Cependant, l'Afrique serait le continent le plus paralysé économiquement.

Cela s'explique par la forte dépendance du continent au monde extérieur. Pour faire face aux chocs extérieurs, les gouvernements africains doivent diversifier leurs économies et favoriser les zones de libres-échanges dans le continent. Par exemple, l'avènement de la Zone de libres-échanges continentale africaine (ZLECA) en

6 Debt Service Suspension and COVID-19. URL: https://www. worldbank.org/en/news/factsheet/2020/05/11/debt-relief-and-covid-19-coronavirus.

Juillet prochain sera une première démarche pour favoriser les chaînes d'approvisionnement de valeurs locales. [6] Le but étant de faire que la densité des flux économiques internes soit supérieure à celle des flux qui sont extérieurs.

conclusion

Il sied de noter, que la pandémie de COVID-19 met en péril les économies du monde, et l'Afrique n'en est pas une exception. Les perturbations liées aux mesures de confinement et de fermeture des frontières mettent en situation chaotique l'économie du continent, qui dépend essentiellement du monde extérieur. Cette interdépendance se résume par la baisse des activités de production du continent. La fermeture des frontières ainsi que d'autres mesures de distanciations sociales, prises par les gouvernements africains, ont pour effet le ralentissement de la croissance économique de

l'industrie aérienne, et du secteur du tourisme y compris la baisse des recettes d'exportation des pays africains.

La pandémie de COVID-19 a aussi un impact négatif sur les finances publiques du continent africain. Cette asphyxie des finances publiques, engendrée par la baisse des recettes d'exportation a pour conséquences l'augmentation de la dette publique. Cependant, la pandémie de COVID-19 doit être une leçon cruciale pour l'Afrique. Car, elle permettra aux gouvernements africains de prendre conscience de la nécessité de diversifier les économies en créant des chaînes d'approvisionnement au niveau local. Plutôt que de continuer à dépendre des matières premières comme seule stratégie de croissance économique, l'Afrique doit mettre en place les stratégies de diversification économique et transformation des matières premières dans le continent.

информация об авторе

Нарцисс Мпуйи Нгуала — студент четвертого курса факультета социальных наук и массовых коммуникаций, Финансовый университет, Москва, Россия mpouyinarcisse@gmail.com

ABOUT THE AUTHOR

Narciss Mpuyi Nguala — 4-th year student of the Faculty of Social Sciences and Mass Communications,

Financial University, Moscow, Russia

mpouyinarcisse@gmail.com

Статья поступила 20.01.2021; принята к публикации 16.02.2021. Автор прочитала и одобрила окончательный вариант рукописи. The article received on 20.01.2021; accepted for publication on 16.02.2021. The author read and approved the final version of the manuscript.

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