CC BY
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ИОНОУРЕТИЧЕСКАЯ ФУНКЦИЯ ПОЧЕК ПРИ ПОВЫШЕНИИ ПРОДУКЦИИ
ОКСИДА АЗОТА
Билалов И.Н., Каримова Р.Г.
Резюме
Изучена ионоуретическая функция почек у белых беспородных крыс при повышении продукции оксида азота.
Выявлена половая специфичность физиологического эффекта субстрата NO синтаз L-аргинина на ионоуретическую функцию почек. Увеличение концентрации нитрат- и нитрит-анионов в крови сопровождается увеличением объема выделяемой мочи, а также повышением экскреции ионов натрия, кальция, хлора и калия с мочой.
IONOURETIC RENAL FUNCTION AT ELEVATED NITRIC OXIDE PRODUCTION
Bilalov I.N., Karimova R.G.
Summary
Studied ionouretic function kidney of white rats with increasing nitric oxide production.
Revealed a sex specificity of the physiological effects of NO synthase substrate L-arginine on the ionouretic renal function. Increasing the concentration of nitrate and nitrite anions in the blood is accompanied by increased urine volume and excretion of sodium, calcium, chloride and potassium in the urine.
УДК: 619:612:636.91(675.573)
ETUDE DE QUELQUES PARAMETRES PHYSIOLOGIQUES DES
COBAYES DOMESTIQUES AU BURUNDI : CAS DE LA PROVINCE GITEGA, REGION NATURELLE DE KIRIMIRO
Dr. Butore Joseph
Université du Burundi, Faculté d'Agronomie et de Bio-ingénierie, BP: 1550 Bujumbura. email: butojo07@yahoo.fr; Tel : +257 77 734270
Mots-clés: paramètres physiologiques, cobayes, rentabilité, Burundi.
Keywords: physiological parameters, guinea pigs, profitability, Burundi.
Ключевые слова: физиологические параметры, морские свинки, рентабельность, Республика Бурунди.
Introduction. Au Burundi, les agri-éleveurs s'occupent surtout de l'élevage du gros bétail et du petit bétail et ignorent celui du mini-bétail. Or,
suite à la rareté des pâturages, la réduction des espaces cultivables, la démographie galopante et la stérilité des sols, certains agri-éleveurs se sont lancés dans la caviaculture qui est confrontée à une quasi-absence de littérature afin de pallier à la carence en protéines d'origine animale recherchées pour leur valeur nutritive hautement élevée par rapport aux protéines d'origine végétale. L'objectif de ce travail est d'étudier quelques caractéristiques physiologiques des cobayes domestiqués au Burundi dans le but de concrétiser leur intégration parfaite dans le système d'élevage burundais à travers la recherche et la vulgarisation afin d'amorcer l'augmentation de la production et l'amélioration des conditions d'élevage.
Matériel et méthodes
1. Matériel
Le matériel animal (cobayes mâles et femelles), le logement et les cages, les sachets, les aliments fourragers, une balance électronique et le matériel pour l'abattage et pour les différentes mesures nous ont servi.
2. Méthodes
Apras organisation des accouplements (1 mâle et 4 femelles par cage), les naissances ont été numérotées et les petits comptés et pesés régulièrement. Le gain quotidien moyen après 4 semaines, et cela pour 7 répétitions, a été trouvé en faisant le rapport entre le poids gagné durant 4 semaines et le nombre de jours correspondants (28 jours). Le poids vif à l'âge adulte a été déterminé en considérant 75 % du poids maximal du cobaye nourri à volonté. Pour l'évolution pondérale, les cobayes à jeun et par sexe étaient pesés 1fois par semaine dès la naissance jusqu'à l'âge adulte. La détermination de l'âge de mise en reproduction par observation du changement du comportement des jeunes cobayes a permis l'organisation de leur accouplement. La durée de gestation a été déterminée en faisant la différence entre la date de saillie et la date de mise-bas. Par an, le nombre de portées a été compté de même que l'intervalle entre deux mises-bas. Nous déterminions, par jour et par adulte, la capacité d'ingestion par la différence entre les restes des 700g d'herbes distribuées en deux temps par jour avec le poids des crottes restant dans la toile métallique (en dessous de la cage) qui ne laissait passer que les urines. Les urines recueillies dans un sachet placé sous la toile ont été recueillies et versées dans une éprouvette de 500ml pour déterminer le volume. Après abattage, nous avons pris les mesures des organes internes et le rendement en carcasse calculé par le rapport du poids de la carcasse au poids vif.
Résultats
1. Analyse du gain quotidien moyen (GQM).
Cette analyse a duré 7 mois et portait sur des cobayes mâles et femelles (tableau 1).L'analyse des résultats de ce tableau montre que sur les cobayes mâles et femelles, le GQM le plus élevé est enregistré à l'âge de trois mois. La moyenne est la plus élevée chez les mâles (4,1 g contre 3,7 g). Au septième mois, le GQM est de 0,8g tandis que la moyenne globale est de 2,5 g pour les
mâles contre 2,3 g pour les femelles. Chez les deux sexes, un fort GQM est observé à l'âge de 3 mois après quoi il diminue même si chez les femelles, il varie beaucoup.
-Evolution pondérale et Poids Vif (PV) à l'âge adulte.
Suivis régulièrement depuis la naissance, nous avons remarqué que les cobayes (mâles et femelles) ont une croissance continue et que les forts gains se réalisent les premiers jours de la vie. Correspondant à l'âge optimum de maturité physiologique et d'utilisation des animaux domestiques pour plusieurs fins, le poids vif à l'âge adulte a été déterminé en calculant 75 % du poids vif maximal à l'âge de 28 semaines (tableau 2).
Nous avons constaté qu'un cobaye mâle pèse 572,5g de poids vif maximal à l'âge de 7mois, ce qui correspond à un poids vif à l'âge adulte de 429,3g. Pour les femelles, le poids vif maximal au même âge est de 533,3g ; soit un poids vif de 400g à l'âge adulte.
2. Age de mise en reproduction et durée de gestation
Nous avons remarqué que l'âge de mise en reproduction est compris entre 2 et 4 mois quand le poids vif varie de 200 à 400g chez la femelle et de 220 à 437.5g chez le mâle. Pour la durée de gestation, la plus longue a été de 67 jours et la plus courte de 63 avec un écart de 4 jours. La moyenne donne une durée de gestation de 66 jours.
3. Evolution du poids vif pendant la gestation
L'évolution pondérale a été déduite à partir du tableau 3 de gain de poids par semaine pendant la gestation.
Nous avons constaté que le gain de poids a augmenté sensiblement jusqu'à la 7eme semaine de gestation puis a diminué faiblement jusqu'à la 9eme semaine à partir de laquelle on a observé une forte chute de gain de poids. Cela montre qu'après sept semaines de gestation, le fœtus a déjà subi un développement complet et reste la maturité.
4. Nombre, grandeur, composition de portées par an et intervalle entre deux mise-bas.
Notre constat est que sur 32 naissances, le nombre de petits nés était de 83, soit une moyenne de 3 petits par portée avec plus de femelles que de mâles (59,04% contre 40,96%). En déterminant le nombre de mise-bas dans une année et la période séparant deux portées successives, l'expérience a montré que l'intervalle entre deux mises-bas successives était en moyenne de 85 jours. Nous avons eu un nombre de 4 mises-bas par an et avec un intervalle mise-bas-saillie fécondante de 19 jours car la gestation avait duré 66 jours en moyenne.
5. Capacité d'ingestion d'un cobaye adulte et quantité d'excréments et d'urines éliminés par jour par cobaye adulte
Après expérimentation, nous avons constaté qu'un cobaye mâle adulte pesant 520g consomme 416g soit 80 % de son poids vif alors qu'un cobaye femelle adulte pesant 451,25g mange en moyenne par jour 414 g de fourrage en 24 heures, soit 91,75% de son poids vif.
Les excréments étant recueillis après 24 heures, nous avons constaté qu'un cobaye mâle adulte recevant uniquement du fourrage frais, élimine en moyenne 41,63g d'excréments par jour soit 15,19Kg/an alors qu'une femelle excrète en moyenne 42,24 g/j soit 15,41 kg/an.
En ce qui est de la quantité d'urines éliminées, nous avons constaté qu'un cobaye mâle recevant une alimentation à base de fourrage frais, ne bénéficiant pas d'un apport d'eau de boisson, excrète en moyenne 77,86 ml d'urines par jour soit 28,4litres par an. La femelle, dans ces mêmes conditions, a excrété un peu plus que le mâle (84,39 ml d'urines par jour en moyenne soit 30,8litres par an).
6. Abattage et mensuration des organes internes
Après abattage, la longueur et le poids, le rendement, le volume du sang et la formule dentaire ont été mesurés. Ainsi, nous avons remarqué que les caractéristiques des organes ainsi que leur configuration anatomique sont les mêmes que ceux des autres vertébrés plus particulièrement les rongeurs. A titre illustratif, le poids moyen de la tête est de 59g, le foie pèse 18g, tandis que les intestins mesurent 151cm et 113,5cm respectivement pour l'intestin grêle et pour le gros intestin. Quant aux poumons et le cœur pris séparément, leurs poids ne dépassent pas 5g. S'agissant des qualités bouchères, sur cinq cobayes abattus nous avons trouvé que le poids moyen de la carcasse était de 262g au moment où le rendement moyen de la carcasse était de 45,40%.
Discussion des résultats
L'intégration de la caviaculture dans le système d'élevage burundais ne suit pas encore une évolution considérable comme les autres animaux domestiques.
Le poids vif des cobayes à la naissance varie entre 48,75g et 72,5g avec une moyenne de 62,5 g représentant 11% du poids vif. Ces fortes variations seraient dues à la taille de la portée, à la saison et à l'état physiologique de la mère.
Le poids à la naissance des cobayes représente environ 11 % du PV à l'âge adulte, contrairement à ce qui est observé chez l'agneau et le chevreau qui à la naissance représentent respectivement 8 % et 6 % du poids de la mère(3).
Bien que le cobaye ait une croissance continue, ce qui s'explique par l'allaitement maternel, le GQM diminue à l'âge adulte jusqu'à la moyenne globale de 2,6g pour les mâles et de 2,4g pour les femelles.
A l'âge avancé, les cobayes consomment des quantités importantes de fourrage mais qui ne sont pas proportionnelles au GQM. Il convient donc de calculer une ration bien équilibrée et qui correspond à l'âge moyen d'adulte qui est compris entre 4-5 mois avec un poids de 429,3g pour les mâles et de 400g pour les femelles. Donc, chez les cobayes mâles et femelles, la consommation du fourrage est fonction du poids et du sexe. Le poids vif moyen à l'âge adulte (75 % du poids maximal à l'âge de 7 mois) est très proche du poids vif à l'âge où le GQM est à son maximum .Ce poids correspond aussi à l'âge de maturité
sexuelle d'où l'importance d'une alimentation équilibrée pendant cette période.
L'évolution du poids vif chez les gestantes montre qu'il y a eu une légère perte de poids à partir de la septième semaine. Cela est dû à une mobilisation des réserves corporelles dans la synthèse du lait pour les nourrissons.
Les résultats trouvés en rapport avec la durée de gestation sont proches de ceux de Marchal et al. (2) où la durée de gestation varie entre 60 à 65 jours. La forte chute de poids à partir de la 9ème semaine de gestation montre que toutes les mise-bas ont eu lieu au cours de la neuvième semaine de la gestation et cela est en liaison directe avec le poids des nouveau-nés.
Selon www.cobayesblogispirit.com , la durée de gestation varie entre 60 et 71 jours, la grandeur de la portée varie de 1 à 6 avec un nombre de portée de 4-5 par l'an et l'IMB de 90 jours alors que la durée de gestation varie entre 59 et 72 jours d'après www.lamap.inrp.fr . Ces différences observées entre les résultats seraient dues aux conditions d'élevage, la race et l'état physiologique de l'animal. D'après LEBAS et al(1), les portées les plus fréquemment rencontrées chez les lapins vont de 3 à 12 lapereaux avec une moyenne de 7 à 9 lapereaux par portée. Donc, on pourrait affirmer que les lapins sont plus prolifiques que les cobayes. De plus, ces derniers présentent une faible mortalité du fait qu'à la naissance, ils sont totalement développés et peuvent tout de suite courir et même manger de l'herbe, du foin et d'autres éléments solides car la denture définitive est déjà en place (7). Par contre, chez les lapins, la mortalité de la naissance au sevrage reste importante, un taux de 20 % est couramment rencontré (1). Les résultats en rapport avec le nombre de portées par an chez les cobayes sont semblables à ceux de Marchal et al. (2) où les portées moyennes varient de 2-5 avec un nombre de gestation par an variant de 4-5. Cela montre qu'on peut avoir un nombre de petits variant entre 8 et 16 par an et par individu, contrairement à la chèvre qui donne 3 mise-bas tous les deux ans(3) et aux lapins qui peuvent donner de 15 à 30 lapereaux sevrés par femelle et par an en reproduction de type extensif (1). Cela montre que les petits animaux se multiplient rapidement et présentent aux éleveurs du mini-élevage un intérêt particulier car il permet de s'autofinancer et de faire un recours nutritionnel avec moins d'investissement.
Chez le cobaye, la production du fumier en crottes pures est d'environ 15kg par an et par individu. Or, selon NTUNGWANAYO (4), la production du fumier est de 7kg par mois et par individu en milieu rural où les déjections sont mélangées avec les restes de fourrages. Cela montre que malgré sa petite taille, le cobaye produit une quantité de fumier non moins négligeable.
Le rendement de la carcasse trouvé après abattage (45,40%) ne place pas forcément le cobaye derrière les autres animaux domestiques car, d'après THEWIS et al. (5), le rendement à l'abattage est de 48-50 % chez les bovins et de 46-48 % chez les ovins et caprins.
Conclusion
Bien que le cobaye soit actuellement moins consommé et moins répandu dans le système d'élevage burundais, son intégration serait un des moyens pour
lutter contre la carence en protéines d'origine animale qui ronge plus d'une famille. L'élevage des cobayes serait mieux adapté à la population du milieu rural car facile à entretenir, exige peu de moyens, très rustique, très prolifique et n'entre pas en compétition avec l'alimentation humaine. Vu les problèmes d'exiguïté des terres, vu la carence quantitative et qualitative en protéines d'origine animale, il n'y a pas de doute, le cobaye fera bel et bien partie des animaux d'élevage du Burundi de demain et pourquoi pas d'aujourd'hui ? Ainsi, la maîtrise des différents paramètres ci-haut cités est en partie une solution encourageante pour subvenir aux besoins en viande et aux problèmes financiers auxquels fait face la population burundaise victime d'une exiguïté et d'une infertilité des terres accompagnées d'une carence protéino-énergétique.
Tableau 1: Variation comparative du GQM chez les mâles et femelles (g)
N° 1 2 3 4 5 6 7 Moyenne
CA1 2,5 3,4 3,4 2,5 1,8 1,4 1,1 2,3
Cbi 2,3 3,6 3,4 1,8 1,6 1,4 0,0 2,0
Ca2 2,3 3,8 3,9 2,7 2,5 2,0 1,4 2,7
Cb2 2,1 3,4 3,9 2 2,5 2,5 1,4 2,5
Ca3 2,3 4,1 4,3 1,8 2 1,1 0,9 2,4
Cb3 2,0 3,8 4,1 2,5 1,8 1,3 1,3 2,4
Ca4 3,6 4,8 4,8 3 2,5 1,4 -0,2 2,8
Cb4 2,1 3,6 3,8 2,1 2,5 1,4 0,7 2,3
Moyenne A 2,7 4,0 4,1 2,5 2,2 2,0 0,8 2,5
Moyenne B 2,2 3,4 3,7 2,7 2 1,9 0,8 2,3
CA : cobaye mâle et CB : cobaye femelle
Tableau 2 : Variation du PV à l'âge adulte chez les mâles et femelles
N° Cb1 Ca1 Cb2 Cb3 Ca3 Cb4 Cb5 Cb6 M.CB
Cobaye Ca2 Ca4 Ca5 Ca6 MCA
PV max. 520 560 555 530 515 485 595 533,3
(g) 580 520 630 - - 572,5
PV m 390 420 416,25 397,5 386,2 363,7 446,2 400
(g) 435 390 472,5 - - 429,3
Tableau 3 : Evolution du gain de poids pendant la gestation
Nombre de femelles Poids gagné en grammes par semaine
S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10 S11 Total à S9
1 5 10 15 25 35 40 45 45 40 -155 -30 260
2 10 10 20 40 45 45 45 40 35 -155 -15 290
3 10 10 20 25 35 35 40 40 30 -150 -35 245
4 5 10 20 35 45 40 45 40 35 -205 -25 270
5 5 15 20 30 35 30 35 40 30 -210 -20 240
6 10 15 25 35 35 35 40 35 30 -125 -15 220
7 5 15 25 25 25 30 35 40 20 -170 -10 220
8 5 15 25 30 35 40 40 35 30 -225 -10 255
9 5 20 25 30 35 45 55 45 40 -210 -15 260
10 10 10 15 20 30 30 40 40 20 -175 -15 215
11 5 15 20 30 35 40 40 35 25 -220 -25 245
12 5 15 20 25 35 40 40 35 25 -240 -10 240
Moyenne 12,08 13,33 20,83 29,16 35,41 37,5 41,66 39,16 30 -185,4 -18,75 247,5
Légende : S : Semaine
Références bibliographiques: 1. Lebas F., Coudert P., Rouvier R. et De Rochambeau H., 1984, Le lapin élevage et pathologie, Rome, 298p. 2. Marchai, N.et al., 1987, Le laboratoire de bactériologie médicale. 3. Mbayahaga J., 2000, Le mouton et la chèvre d'Afrique de l'Est. Université du Burundi, Faculté des sciences agronomiques, 178p. 4. Ntungwanayo V., 2008, Etude de l'importance économique de l'élevage des cobayes : cas de la Commune Bukirasazi (Région naturelle de KIRIMIRO). Université du Burundi, Mémoire, ISA, 65p. 5. Thewis A., Bourbouze A., Compere R., Duplan J.M., Hardouin J., 2005: Manuel de zootechnie comparée Nord-Sud, Paris, 637p. 6. www.cobaye.blogspirit.com, consulté le 19/5/2007. 7. www.cobayeshamsters.com, visité le 10/7/2007. 8. www.lamap.inrp.fr consulté le 11/07/2007.
ETUDE DE QUELQUES PARAMETRES PHYSIOLOGIQUES DES COBAYES
DOMESTIQUES AU BURUNDI : CAS DE LA PROVINCE GITEGA, REGION
NATURELLE DE KIRIMIRO
Dr. Butore Joseph Résumé
Dans l'optique d'améliorer les conditions de vie et la rentabilité de l'élevage des cobayes au Burundi, une étude de quelques paramètres physiologiques des cobayes domestiqués au Burundi a été réalisée à la ferme de l'Institut Supérieur d'Agriculture (ISA) sur un effectif de 22 cobayes de race locale. Pendant douze mois, certains paramètres liés à la physiologie (reproduction, évolution pondérale, capacité d'ingestion et la quantité des déjections éliminées par jour et par sujet adulte) ont été observés. Nous avons remarqué que le poids vif moyen d'un nouveau né est de 62.5 g avec un poids variant entre 550 et 600g à l'âge de 28 semaines et un rendement en carcasse de 45 %. Le gain quotidien moyen le plus élevé se situe à l'âge de trois mois. Le cobaye entre en reproduction à l'âge de deux à trois mois et la durée de gestation varie entre 63 et 67 jours avec un intervalle entre deux mises bas de 85 jours. Le nombre de petits par portée varie de 1 à 4 avec 4 portées par an. Un cobaye adulte ingère 415g de fourrages par jour et excrète 42g de crottes et 81 ml d'urines par jour et par sujet.
STUDY OF SOME PHYSIOLOGICAL PARAMETERS OF DOMESTIC GUINEA PIGS IN
BURUNDI: GITEGA PROVINCE CASE, NATURAL REGION OF KIRIMIRO
Butoree Joseph Summary
In order to improve the living conditions and the profitability of breeding guinea pigs in Burundi, a study of some physiological parameters of domesticated guinea pigs in Burundi was conducted at the farm of the Higher
Institute of Agriculture (ISA) with a staff of 22 guinea pigs of local breeds. For twelve months, some parameters related to physiology (reproduction, weight change, in take capacity and the amount of waste disposed per day per adult subject) were observed. We noticed that the average body weight of a new born is 62.5g with a weight between 550 and 600g at the age of 28 weeks and carcass yield of 45%.The highest average daily gain is at the age of three months. Guinea pigs come into breeding on the age of two to three months and the gestation period varies between 63 and 67 days with an interval of 85 days between two calving. The number of pups per litter ranges from 1 to 4 with 4 litters per year. An adult guinea pig eats 415g of feed per day and excretes 42g of feces and 81ml of urine per day per subject
ИЗУЧЕНИЕ НЕКОТОРЫХ ФИЗИОЛОГИЧЕСКИХ ПАРАМЕТРОВ МЕСТНЫХ МОРСКИХ СВИНОК В РЕСПУБЛИКЕ БУРУНДИ: ПРОВИНЦИЯ ГИТЕГА, КЛИМАТИЧЕСКОЙ ЗОНЫ КИРИМИРО
Буторе Жозеф Резюме
Для того чтобы улучшить условия жизни и рентабельность разведения морских свинок в Бурунди, изучение некоторых физиологических параметров одомашненных морских свинок в Бурунди был проведен на ферме высшего института сельского хозяйства (ISA) на 22 морских свинок местных пород.
В течение двенадцати месяцев, наблюдались некоторые параметры, связанные с физиологией морских свинок (воспроизводство, изменение массы тела, количество принимаемого корма и количество экскрементов в сутки). Установлено что, средняя масса тела новорожденного составляет 62,5 г, в возрасте 28 недель, масса тела морских свинок составляет 550 -600 г с убойной массой тела 45%.
Самый высокий среднесуточный прирост массы тела отмечается в возрасте трех месяцев. У морских свинок половозрелость наступает в возрасте 2-3 месяцев, а период беременности колеблется от 63 до 67 дней с интервалом в 85 дней между родами. Количество щенков в помете колеблется от 1 до 4 с 4 пометов в год. Взрослая морская свинка в сутки потребляет 415,0 г корма, выделяет 42,0 г кала и 81,0 мл мочи.
